A Lausanne, c’est Bernard Pivot en personne qui a officié. A Paris, c’est le fameux Raymond Devos qui a donné lecture du texte, en présence de la secrétaire d’Etat chargée de la Francophonie, Margie Sudre et du ministre de la Culture Philippe Douste Blazy. A Beyrouth, plus de 80 élèves des classes de seconde et première (des 18 établissements conventionnés) ont participé à la dictée au Centre culturel, rue de Damas.
Auparavant, le conseiller culturel près l’ambassade de France, M. Jean-François Desmazières a tenu à préciser que «l’article 27 de la Charte Olympique fait du français la langue officielle des Jeux Olympiques au même titre que l’anglais».
Le représentant du Comité international des jeux de la francophonie, M. Chawki Attieh, a pour sa part rappelé que «l’ancien président de la République M. Charles Hélou est l’un des fondateurs du Haut-Conseil de la Francophonie». Il a également révélé que le Liban a présenté un dossier de candidature pour accueillir les Jeux (sportifs) de la francophonie en 2001. «Le Canada est aussi sur les rangs. Nous aurons une réponse cet été au cours des Jeux qui se dérouleront à Madagascar».
Visage anxieux, crayon à la main, les concurrents ont déboulé dans les quatre salles du CCF où des attachés linguistiques de la Maison culturelle leur ont dicté le texte. Vingt minutes plus tard, les traits détendus, les élèves sont ressortis «étonnés par la facilité de ce concours d’orthographe». Et c’était parti pour les comparaisons, «Oh j’aurais dû mettre deux «r», «Comment écrit-on Philhellène?», «et zénithales?»...
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