Sylvia McDermott, qui poursuivait la princesse devant un tribunal prud’hommal de Londres, a accepté «des compensations dont le montant restera confidentiel», à titre de «règlement complet et final» du différend, selon un communiqué conjoint des avocats des deux femmes, lu au tribunal.
Miss McDermott, 44 ans, avait été congédiée en novembre du palais de Kensington, résidence officielle de la princesse Diana, au service de laquelle elle travaillait depuis neuf ans. Rémunérée 9.000 livres (14.400 dollars) environ par an, elle disposait d’un appartement au palais.
Selon son avocat, Miss McDermott s’était plainte de ses conditions de travail lors de deux entretiens avec la princesse, et avait été congédiée peu après, une réduction d’effectifs étant alors invoquée. Elle avait pourtant été remplacée.
L’avocat de la femme de chambre avait indiqué qu’il pourrait amener Diana à comparaître à titre de témoin, la princesse étant, selon la plaignante, personnellement impliquée dans son licenciement.
L’accord conclu entre les deux parties prévoit aussi le respect de la clause de confidentialité contenue dans le contrat de travail initial de la femme de chambre.