Rappelant qu’il avait appelé «en 1992 et 1996 au boycottage des élections législatives», le Bloc national a expliqué que la situation au niveau des municipales est «différente».
Le Bloc national a expliqué à ce niveau que «les législatives sont en apport direct avec la souveraineté nationale et leur organisation à l’ombre de l’occupation étrangère menace la souveraineté sans compter qu’elle risque de provoquer des divisions et d’accroître l’humiliation de certaines franctions comme cela s’est d’ailleurs produit au cours des élections falsifiées comme en a témoigné une grande partie de l’opinion publique locale et étrangère».
«Les municipales constituent par contre une échéance locale qui ne touche en rien aux questions de souveraineté nationale et de volonté nationale», a poursuivi le B.N. qui a estimé que «ces élections constituent une occasion à saisir en vue de la restructuration de l’opinion publique locale et d’une élite nouvelle et jeune au niveau des localités et des villes».
Partant, le B.N. a appelé les Libanais et ses partisans à choisir les candidats «capables, intègres et en mesure de servir le public loin de toute autre considération». Il a par ailleurs appelé les candidats à «annoncer un programme complet» et à «encourager les citoyens à faire bloc autour d’un programme et d’idées au lieu de se laisser prendre dans des conflits familiaux et tribaux».
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