Interrogé par les journalistes, au terme de ces deux rencontres, sur les rumeurs selon lesquelles la visite de M. Prodi n’a pas eu le succès que l’on attendait, M. Calia les a énergiquement démenties, affirmant qu’aucune modification n’est intervenue concernant le protocole qui doit être signé avec le Liban, ni d’un point de vue quantitatif, ni d’un point de vue qualitatif, ni pour ce qui est de la durée de trois ans. Il a ajouté qu’une délégation d’experts italiens doit visiter Beyrouth au cours des prochains jours pour examiner ce document avant son approbation définitive et cela conformément à l’accord qui était intervenu avec le président Hariri lors de la visite qu’il avait effectuée à Rome.
Rendez-vous manqué
avec Boueiz
Ce protocole, a encore souligné M. Calia, porte sur un montant de 69 millions de dollars et prévoit des projets hydrauliques, écologiques et énergétiques. L’idée de son établissement, a-t-il poursuivi, est antérieure aux promesses d’assistance faites par l’Italie lors du forum des «Amis du Liban» qui s’était tenu à Washington le 16 décembre dernier, ajoutant que la nouvelle assistance italienne sera du même niveau et s’appliquera sur une durée de deux ans.
Enfin, sur le point de savoir pourquoi il n’y a pas eu de rencontre entre le premier ministre, M. Romano Prodi, et le ministre des Affaires étrangères, M. Farès Boueiz, M. Calia a répondu que celle-ci était prévue, mais qu’étant donné la rapidité de la visite il a dû y avoir confusion dans l’organisation, assurant que les deux hommes souhaitaient une pareille rencontre.
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