Dans un communiqué publié à Paris, l’organisation SOS Démocratie dirigée par M. Abdou Rahamane Ahmed, affirme que 70 personnes ont également été arrêtées lors de cette manifestation.
SOS Démocratie «condamne les agissements inadmissibles d’une armée qui a failli à sa mission en réprimant par balles les différentes manifestations pacifiques des fonctionnaires qui réclament 11 mois de salaires impayés», poursuit le communiqué.
SOS Démocratie «demande à la communauté internationale de réagir vivement auprès du gouvernement comorien pour qu’il cesse cette dérive dictatoriale voulue par le président Taki».
Depuis trois mois, le climat social se détériore aux Comores où se succèdent les manifestations pour réclamer le paiement des arriérés de salaires des agents de l’Etat et les protestations contre la politique du président Mohamed Abdoulkarim Taki, élu il y a un an après l’échec d’un putsch mené par le mercenaire français Bob Denard.
L’agitation sociale à Anjouan a dégénéré en fin de semaine dernière en affrontements entre les militaires et des manifestants, en majorité des étudiants, qui réclamaient la reprise des cours, alors que le syndicat des enseignants était en grève.
Un dernier bilan des affrontements, obtenu auprès de l’hôpital d’Ombo, faisait état d’au moins un mort et de douze blessés, dont trois grièvement.
Un couvre-feu de trois jours a été imposé samedi sur l’île.
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