Un responsable japonais, en l’occurrence le chef de la brigade antiterroriste de Londres, Kita Mora, les accompagne à Tokyo. M. Mora était venu le 18 février à Beyrouth pour identifier les huit prévenus à l’époque. Des huit, cinq personnes ont été inculpées, pour «falsification de cachets officiels, usage de faux et séjour illicite au Liban».
Par ailleurs, le premier juge d’instruction de Beyrouth, M. Saïd Mirza, en charge de l’enquête dans l’affaire de l’Armée rouge japonaise, a interrogé dans la matinée à titre de témoin le brigadier Ali Makki, ancien chef de la section d’information au sein de la Sûreté de l’Etat.
Le brigadier Makki avait présenté sa démission il y a quelque temps et avait été remplacé par le colonel Moustapha Dakroub à la tête de cette section. Selon certaines informations de presse, c’est lui qui aurait agi de sa propre initiative en arrêtant des membres de l’Armée rouge japonaise sans en référer au préalable aux autorités judiciaires concernées, ce qui a eu pour effet de mettre l’Etat dans une situation embarrassante.
Le juge Mirza a rejeté une deuxième demande de libération d’Oumayya Abboud, présentée par son avocat, Me Hani Sleiman. Oumayya est notamment accusée de complicité dans la falsification de cachets officiels et d’exercice illicite de la médecine. Elle avait été arrêtée en même temps que les Japonais.
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