TEL-AVIV, 5 Mars (AFP). — Les autorités israéliennes ont annoncé mercredi pour la première fois que des sanctions pourraient être prises à l’encontre de quatre officiers supérieurs à la suite d’une collision d’hélicoptères meurtrière en janvier dernier.
Trois officiers de l’armée de l’air du rang de commandant et de colonel et un officier du même rang de l’armée de terre ont été avertis par une commission officielle d’enquête que des sanctions risquaient d’être prises contre eux, apprend-on de source officielle.
A la suite de cet avertissement les officiers sont en droit de se faire représenter par des avocats.
L’un des quatre officiers commande les escadrilles d’hélicoptères de transport et l’autre la base aérienne d’où ils avaient décollé.
Dans un rapport préliminaire, la commission avait constaté une série de lacunes opérationnelles dans l’unité qui avait perdu deux hélicoptères dans une opération de transport de troupes vers le Liban-Sud. Les 73 militaires à bord avaient trouvé la mort.
Les hélicoptères volaient à distance très rapprochée l’un de l’autre et l’un venait d’éteindre ses feux de position pour survoler le Liban afin de ne pas être la cible de tirs.