G.H.
Actualités - CHRONOLOGIE
Le Liban, un nouveau Hong Kong...
Par H. G., le 27 février 1997 à 00h00
Selon M. Makram M. Zaccour, vice-président de «Merrill Lynch», la part du portefeuille de la firme investi au Liban représente un des 840 milliards de dollars que globalise le volume de sa clientèle mondiale. Il faut toutefois relativiser cette proportion; en effet, la plus grosse part des capitaux placés circule aux Etats-Unis et seulement 60 milliards de dollars représentent le portefeuille de «Merrill Lynch» à travers le monde hors les USA. Les efforts de la clientèle de cette société pour l’investissement au Liban représentent donc environ 2% de son patrimoine investi. Le risque est finalement , proportionnellement, peu significatif. Pour M. Zaccour, «le marché libanais s’est ouvert seulement depuis deux ans et demi et aujourd’hui, l’ensemble des éléments d’appréciation pour un investisseur étranger est acceptable, voire bon pourvu que le client ait un sentiment d’attachement pour le Liban». M. Zaccour poursuit, «la fortune de la diaspora récente est estimée entre 25 et 40 milliards de dollars. Le Mexicain le plus riche est d’origine libanaise, ainsi que le nouveau PDG de «Ford»; pour ces gens, il n’est toutefois pas question de revenir vivre au Liban. Mais leur attachement à leur patrie d’origine peut nous permettre d’encourager un mouvement d’investissement d’une part même infime de leur fortune; celle-ci permettrait au Liban de financer sa reconstruction». En effet, la création de marchés de capitaux sur la place de Beyrouth donnerait l’accès au financement des grands projets de reconstruction mais aussi favoriserait le développement d’activités productives dans le secteur privé. «La place de Hong Kong a été financée au départ, de façon sporadique, par quelques familles chinoises de extérieur. Aujourd’hui, elle va permettre le lancement de la Chine nouvelle tout entière. Le Liban pourrait bien connaître le même essor et jouer le même rôle dans la région...», a conclu M. Zaccour.
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Selon M. Makram M. Zaccour, vice-président de «Merrill Lynch», la part du portefeuille de la firme investi au Liban représente un des 840 milliards de dollars que globalise le volume de sa clientèle mondiale. Il faut toutefois relativiser cette proportion; en effet, la plus grosse part des capitaux placés circule aux Etats-Unis et seulement 60 milliards de dollars représentent le portefeuille de «Merrill Lynch» à travers le monde hors les USA. Les efforts de la clientèle de cette société pour l’investissement au Liban représentent donc environ 2% de son patrimoine investi. Le risque est finalement , proportionnellement, peu significatif. Pour M. Zaccour, «le marché libanais s’est ouvert seulement depuis deux ans et demi et aujourd’hui, l’ensemble des éléments d’appréciation pour un investisseur étranger est...