Evoquant la conjoncture qui avait prévalu l’an dernier, M. Salamé a souligné que les aspects négatifs de celle-ci étaient dus essentiellement au déficit budgétaire qui a été de l’ordre de 50%, alors que l’on avait tablé sur une proportion inférieure à 40%. Ce déficit, a-t-il expliqué, serait attribué à la situation née de l’agression israélienne d’avril qui avait reporté l’exécution de plusieurs projets d’investissement.
Cependant, devait-il remarquer, l’année dernière n’a pas manqué d’aspects positifs, à savoir la réduction du taux de l’inflation au-dessous de 10%, l’excédent de la balance des paiements qui s’est chiffré à 785 millions de dollars environ et la stabilité du taux de change de la livre qui s’est amélioré dans une proportion de 2,5%.
Interrogé sur la solvabilité de l’Etat libanais à l’occasion de l’échéance, en octobre prochain, des bons du Trésor émis en devises étrangères, M. Salamé a répondu qu’en prévision de cette échéance, la Banque du Liban s’est ménagée, en dehors de ses réserves, le montant nécessaire à la couverture de cette émission.
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