CASABLANCA, 25 Février (AFP). — Un procureur a requis des peines de un à cinq ans de prison ferme contre cinq étudiants islamistes accusés de «violence, de coups et blessures et d’outrage à la force publique», a-t-on appris mardi de sources judiciaires à Casablanca (sud de Rabat).
Le verdict devrait être rendu mercredi par le tribunal de première instance d’Aïn Chock de Casablanca, a-t-on ajouté de même source.
Ces étudiants avaient été arrêtés le 14 février à la faculté de droit de Casablanca au cours d’une manifestation pacifique de protestation contre la «vague de répressions menées ces dernières semaines par la police à l’encontre des étudiants» islamistes, avait indiqué l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM).
Ces étudiants sont pour la plupart des sympathisants ou militants de l’Association Al Adel Wal Ihssan (Justice et Bienfaisance, non reconnue) d’Abdessalam Yassine, placé en résidence surveillée à Salé (prés de Rabat) depuis 1989.
Depuis janvier dernier, près d’une soixantaine d’étudiants en majorité des islamistes, avaient été condamnés à des peines d’un mois à deux ans de prison ferme pour «attroupement illégal et troubles à l’ordre» public au sein des facultés.