Maurizio Passarini, qui a dirigé l’instruction du procès, a déclaré à l’agence Ansa que la justice retenait toujours la thèse de la rupture de la colonne de direction du véhicule pour expliquer la sortie de piste mortelle du Brésilien lors du Grand Prix de Saint-Marin en mai 1994.
Le Sunday Times a publié le week-end dernier une photographie où apparaît un petit élément de carrosserie sur la piste juste devant la Williams-Renault d’Ayrton Senna.
Le pilote aurait quitté la piste et heurté mortellement un mur en voulant éviter ce débris provenant d’une collision au départ de la course entre une Benetton et une Lotus, écrit le journal anglais.
«Même si cette photographie est admise comme preuve, elle ne changera pas d’un iota l’opinion des procureurs», a souligné le magistrat.
Le patron de l’écurie Frank Williams et cinq autres personnes comparaissent jeudi à Imola pour homicide involontaire.
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