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Actualités - CHRONOLOGIE

Invitant les Etats-Unis à empêcher la prolifération de ce type d'armement Netanyahu accuse : l'Iran, l'Irak et la Syrie s'équipent en missiles balistiques Le premier ministre israélien prêt à prendre note des précédentes négociations avec Damas

Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé hier à Washington la menace que posent selon lui l’Iran, l’Irak et la Syrie en s’équipant de missiles balistiques et a réaffirmé que Jérusalem devait rester la capitale indivisible de l’Etat hébreu. Au deuxième jour de sa visite à Washington, parlant devant l’Institut du Proche-Orient, un centre de recherches de Washington, il a également déclaré qu’il était prêt à «prendre note» des négociations l’an dernier entre la Syrie et le précédent gouvernement travailliste israélien, tout en affirmant ne pas se sentir lié par elles
M. Netanyahu avait rencontré jeudi le président Bill Clinton ainsi que les nouveaux secrétaires d’Etat et à la Défense, Madeleine Albright et William Cohen. Il a eu un entretien vendredi après-midi avec le secrétaire au Trésor, Robert Rubin, avant de se rendre à New York pour rencontrer des organisations juives américaines.
Le premier ministre israélien a appelé les Etats-Unis à aider à enrayer la prolifération de missiles balistiques dont l’Iran, l’Irak et la Syrie sont en train de s’équiper.
«Cela se déroule à un rythme effréné, nous sommes très préoccupés», a-t-il déclaré.
Il a précisé qu’une bonne partie de ses discussions avec M. Clinton avait porté sur les mesures susceptibles d’empêcher ces pays d’acquérir des armes de longue portée.
Ces pays «s’équipent fiévreusement de missiles balistiques, mettent au point des têtes chimiques et biologiques, voire nucléaires si l’Irak et l’Iran le pouvaient, susceptibles de modifier l’équilibre des forces dans la région», a-t-il déclaré.
Ces remarques font suite à des informations de presse sur un transfert de technologie de missiles russes à l’Iran. Les Etats-Unis ont adressé une mise en garde à Moscou à ce propos. Washington s’inquiète aussi de la coopération militaire fournie à Damas et Téhéran par la Chine et la Corée du Nord.
«Il faudrait empêcher n’importe quel pays de fournir de la technologie de missiles» à l’Iran, l’Irak ou la Syrie, a estimé M. Netanyahu.

Les discussions avec
la Syrie

Le premier ministre israélien a en outre déclaré qu’il était prêt à «prendre note» des négociations l’an dernier entre la Syrie et le précédent gouvernement travailliste. «Nous pensons que chaque partie peut venir à la table (des négociations) avec ses propres préoccupations et avancer à partir de là», a-t-il affirmé.
«Evidemment, nous prendrons note de ce qui s’est passé lors des discussions entre les négociateurs syriens et le précédent gouvernement, mais nous ne pouvons pas être liés par des conversations, des idées, des spéculations, suggestions et hypothèses», a-t-il dit. «Nous ne pouvons honorer que les accords signés», a-t-il ajouté.
Il a également réitéré la position israélienne visant à engager des négociations avec la Syrie «sans conditions préalables».
«Si le président Assad montre (...) qu’il choisit la voie de la paix, il trouvera en nous un partenaire raisonnable et coopératif. S’il opte pour la voie de la violence, il ne nous laissera aucun choix que de nous défendre et de défendre nos intérêts», a encore affirmé M. Netanyahu.
Il a enfin estimé que ce serait une «tragédie» si la Syrie ne répondait pas, d’autant que «l’objectif d’une paix globale apparaît si proche».

La question de Jérusalem

Il a par ailleurs indiqué qu’il avait réaffirmé au président Clinton et à Mme Albright la position traditionnelle des gouvernements israéliens sur la question de Jérusalem. «Nous ferons tout ce qu’il faudra pour garantir que Jérusalem reste unie et indivisible, sous la souveraineté d’Israël», a-t-il déclaré.
Jérusalem est un des points-clés des négociations sur le statut définitif des territoires palestiniens qui reprennent en mars.
Yasser Arafat veut faire de Jérusalem-Est, conquise et annexée par les Israéliens en 1967, la capitale d’un futur Etat palestinien alors que pour le gouvernement israélien, la ville sainte doit rester la capitale indivisible de l’Etat hébreu.
Interrogé récemment à ce sujet par des membres du Congrès, Mme Albright avait comme ses prédécesseurs éludé la question «pour ne pas créer de complications».
Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dénoncé hier à Washington la menace que posent selon lui l’Iran, l’Irak et la Syrie en s’équipant de missiles balistiques et a réaffirmé que Jérusalem devait rester la capitale indivisible de l’Etat hébreu. Au deuxième jour de sa visite à Washington, parlant devant l’Institut du Proche-Orient, un centre de recherches de...