M. Hobeiche a indiqué que cet accord vise notamment à «renforcer la coopération dans le domaine de la recherche scientifique entre les centres universitaires libanais et français». «Il concerne toutes les institutions universitaires et sera financé, à parts égales, par le Liban et la France».
«C’est un accord dont l’exécution sera confiée à un comité conjoint comprenant des officiels et des universitaires. Une personnalité choisie d’un commun accord par les deux parties dirigera, pour trois ans, ce comité qui devra se réunir au moins une fois l’an», a encore précisé M. Hobeiche.
Cet accord, dont la durée est de cinq ans, va donner accès aux chercheurs des deux pays à leurs centres universitaires réciproques.
Les étudiants libanais inscrits en troisième cycle vont pouvoir aussi profiter de cet accord lors de leur présence en France.
Le Liban sera représenté au comité conjoint par M. Hafez Kobeisi, du CNRS libanais, M. Mtanios al-Halabi, directeur général du ministère de la Culture et de l’Enseignement supérieur, MM. Elie Kastoun et Fawzi Atwi, deux des conseillers de M. Hobeiche, Mme Bernadette Abi-Saleh, MM. Mouin Hamzi et Fathi Ouwaida, respectivement doyens de la faculté de la santé publique, d’agronomie et de pharmacie à l’UL.
La délégation française comprendra à part les chercheurs délégués par leurs centres universitaires réciproques, M. Jean-François Desmazières, conseiller culturel et de coopération scientifique et technique auprès de l’ambassade française au Liban, ainsi que M. Henri Genaud, l’attaché de coopération scientifique et technique.
M. Valade a, quant à lui, précisé que les sujets de recherches porteront notamment sur l’environnement, la santé et les technologies.
Par environnement, il faut entendre l’agriculture, le développement continu, l’agroalimentaire, la gestion des ressources naturelles, la biodiversité, la démographie, l’aménagement du territoire, les sciences humaines et sociales.
La rubrique santé concerne la nutrition, les sciences médicales (les maladies génétiques et contagieuses), la santé publique, les médicaments et les pesticides.
Pour les technologies modernes, les recherches porteront essentiellement sur les sciences de l’ingénierie, les transports, l’énergie, les sciences de la communication et de l’information.
Le comité de suivi commencera à partir de novembre prochain à recevoir les demandes pour les recherches dans les domaines mentionnés précédemment.
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