C’est ce qu’a déclaré M. Michel Pharaon, député de Beyrouth, à une des radios locales.
M. Pharaon considère que la presse libanaise, qui possède une grande tradition de liberté, possède aussi «un sens aigu de ses responsabilités qui la pousse à s’autocensurer pour se conformer à l’esprit et au texte de la loi et pour respecter les principes de bon voisinage qui nous lie aux pays amis».
Le député grec-catholique de la capitale affirme aussi que «cette censure risque de faire perdre leur crédibilité, à nos organes de presse vu toutes les constantes politiques que le Liban a toujours défendues».
Par ailleurs, M. Pharaon a rencontré M. Sleiman Frangié, ministre de la Santé, pour une visite protocolaire.
«C’est une rencontre qui m’a permis de mettre M. Frangié au courant des études que certaines de mes équipes de travail ont élaborées dans le domaine de la santé publique et je lui ai affirmé notre disponibilité à donner un coup de main là où il le juge utile», a indiqué M. Pharaon.
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