Commentant le retard mis dans la nomination des doyens de l’U.L., M. Abi Nasr a indiqué que, selon certaines informations, ce retard est dû «à des ingérences politiques dans les affaires de l’université (...). En effet, certaines parties influentes insistent à réclamer pour l’une des communautés le poste de doyen d’une faculté qu’occupent traditionnellement les chrétiens», a-t-il précisé.
Le secrétaire général de la Ligue a estimé que ces interventions s’inscrivent dans le cadre «d’une politique adoptée depuis environ sept ans. Celle-ci vise à évincer une grande partie des Libanais des administrations de l’Etat et des postes de décisions. Cette fraction qui, au départ, constitue la moitié de la population, et qui est à l’origine de l’existence de ce pays et de son indépendance, ne détient plus aujourd’hui que le tiers des fonctions publiques», a-t-il ajouté.
M. Abi Nasr a enfin appelé les responsables officiels à «considérer pour une fois l’Université libanaise comme une instance pédagogique jouissant d’un statut particulier en Orient et qu’il incombe de préserver des intérêts et des caprices des politiciens».
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