Le bureau des médicaments, qui n’attend plus que le «feu vert» du Conseil des ministres pour entrer en fonction, s’est fixé pour objectif de réduire le coût des médicaments de 40%, a affirmé hier le ministre de la Santé, M. Sleiman Frangi
S’exprimant après avoir présidé une réunion du conseil d’administration du bureau des
médicaments, à son siège de Ramlet el-Beida, M. Frangié a assuré que cet organisme n’est pas là pour «combattre» les sociétés importatrices, mais pour leur livrer une concurrence loyale. Il a ajouté que le bureau n’aura aucun complexe à importer des médicaments de Syrie, si ceux-ci sont enregistrés légalement sur la liste des produits agréés par le ministère de la Santé. «Pour le reste, ce sont les consommateurs qui trancheront», a-t-il indiqué.
Par ailleurs, M. Frangié a déclaré que toutes les craintes qui se font jour dans l’opinion au sujet d’une volonté des Syriens de «se faire hospitaliser aux frais du ministère de la Santé sont autant de tentatives pour nuire à la réputation de ce pays».
C’est dans ce cadre que s’insère la rumeur selon laquelle M. Frangié n’aurait été nommé ministre de la Santé que dans le but de défendre les intérêts de la Syrie dans ce domaine. «Les Syriens ne nous ont jamais demandé quoi que ce soit de contraire à la loi, et d’ailleurs, nous ne sommes pas disposés à enfreindre la loi en quoi que ce soit», a-t-il souligné.
Par contre, M. Frangié s’est demandé pour quelle raison la loi qui contraint l’employeur d’un ouvrier sri-lankais ou indien à l’assurer ne s’applique pas à l’ouvrier syrien, et s’est déclaré en faveur du «droit de l’ouvrier syrien à ce type d’assurance». «Mais cette idée m’appartient, et personne en Syrie n’a soulevé pareille question», a-t-il précisé.
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