«Les pays de la région doivent se mobiliser contre le régime sioniste au lieu d’évoquer des sujets marginaux», a déclaré M. Rafsandjani lors d’un entretien avec le vice-président syrien Abdel Halim Khaddam.
M. Rafsandjani faisait allusion à une prise de position de la Syrie, de l’Egypte et des six monarchies du Golfe, signataires de la «déclaration de Damas», contre le déploiement de missiles iraniens sur trois îles du sud du Golfe, sous contrôle de l’Iran et que revendiquent les Emirats arabes unis.
Ces pays, réunis en décembre au Caire, avaient appelé l’Iran à mettre fin à son «occupation» des îles d’Abou Moussa, de la Grande et la Petite Tomb.
La presse iranienne a accusé la Syrie, alliée traditionnelle de Téhéran, d’avoir «poignardé l’Iran dans le dos». Le journal Iran News était allé jusqu’à appeler à l’annulation de la visite de M. Khaddam.
De son côté, M. Khaddam, qui a transmis un message du président Hafez el-Assad à M. Rafsandjani, relatif aux «relations stratégiques» bilatérales, a affirmé que son pays s’«efforce de développer ses relations avec l’Iran dans tous les domaines».
Arrivé dimanche en Iran, en compagnie du ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh, M. Khaddam a quitté Téhéran hier en début d’après-midi.
Dans une déclaration avant son départ, M. Khaddam a indiqué avoir évoqué, lors de ses entretiens, la réunion des pays de la «déclaration de Damas», ajoutant que «chacun a exprimé ses points de vue sur ce sujet et que nous avons convenu que rien ne devait affecter nos bonnes relations».
«Les explications des Syriens ont été constructives», a déclaré l’hodjatoleslam Mohammad-Kazem Khansari, directeur général du ministère iranien des Affaires étrangères, chargé du Proche-Orient.
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