«Pendant l’année écoulée, j’ai eu l’impression de ne pas avoir eu le temps de souffler», a souligné M. Hashimoto.
Le premier ministre a rappelé les autres épreuves traversées depuis son arrivée à la tête du gouvernement, y compris les manifestations anti-américainses à Okinawa, la montagne de mauvaises créances minant le système financier, une épidémie de cas d’intoxication alimentaire due aux bacilles 0-157 et une affaire de corruption retentissante qui a ébranlé le ministère de la Santé.
S’exprimant à Djakarta où il se trouvait dans le cadre d’une tournée dans cinq pays d’Asie du Sud-Est, M. Hashimoto a expliqué qu’il s’emploierait au cours de l’année à venir à honorer ses promesses électorales que sont la réforme de l’administration nippone, la poursuite de la déréglementation du système économique et la remise en ordre des finances de l’Etat.
«Je vais m’attaquer à cette tâche en apportant chaque jour les efforts nécessaires», a-t-il dit.
Réélu premier ministre en octobre après des élections législatives qui se sont soldées par une avancée pour son parti conservateur, le Parti libéral-démocrate (PLD), M. Hashimoto est confronté à un plongeon spectaculaire à la bourse de Tokyo attribuée aux doutes qui subistent sur la santé de l’économie japonaise.
M. Hashimoto devra d’autre part continuer à faire preuve de fermeté dans la crise des otages qui s’éternise à Lima depuis le 17 décembre. Le Japon a affirmé qu’il ne «céderait jamais» aux terroristes, mais Tokyo a insisté auprès de Lima pour que la priorité soit donnée à la vie des otages.
Le gouvernement de M. Hashimoto est d’autre part fragile puisque minoritaire à la Chambre basse (chambre des Représentants) avec 238 sièges sur 500.
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