Selon un communiqué de la police diffusé par la radio nationale, l’homme qui a été tué par balles dans l’église Saint-Stéphane était «en possession d’un sabre» et a «tenté de mettre en danger les jours du patriarche et d’autres religieux».
Le patriarche de l’Eglise orthodoxe éthiopienne, Abouna Paoulos, participait à cette cérémonie, à laquelle assistaient plusieurs centaines de fidèles.
Selon des témoins interrogés, la victime, un ermite, avait été abattue de quatre balles par un homme qui accompagnait le patriarche.
Selon ces témoignages, l’incident s’était produit lorsque les représentants d’un comité de paroissiens avaient voulu soumettre au patriarche des questions sur le fonctionnement de l’Eglise, qui souffre de graves divisions.
La radio nationale a estimé que l’incident avait eu lieu «lorsque quelques individus ont voulu troubler la cérémonie».
L’enquête continue, a précisé la police, en demandant à tous les orthodoxes du pays de poursuivre comme d’habitude leurs activités religieuses.
L’autorité du patriarche est vivement contestée par une tendance dissidente de l’Eglise orthodoxe d’Ethiopie.
Les plus commentés
Avion iranien : Kassem appelle le gouvernement à revenir sur sa décision, mais joue l'apaisement
Quand le Hezbollah creuse sa propre tombe
Avion iranien : la tenaille de tous les dangers