Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Le chef de l'éxécutif US insiste sur l'interdiction des mines antipersonnel


WASHINGTON, 9 Janvier (AFP). — L’interdiction totale des mines antipersonnel constitue l’une des principales priorités du président Bill Clinton en matière de contrôle des armements, a-t-il affirmé en demandant au Sénat de ratifier trois protocoles limitant l’utilisation de certaines armes conventionnelles.
Le plus important de ces trois textes est le protocole amendé sur les mines, a déclaré M. Clinton dans une lettre au Sénat dont le contenu a été rendu public par la Maison-Blanche.
Adopté en mai dernier à Genève à l’issue d’une conférence organisée par l’ONU pour réviser le protocole de 1980 sur les mines antipersonnel, ce texte limite l’utilisation de ces engins.
Tout en affirmant que les clauses concernant la vérification «ne sont pas aussi rigoureuses» que le souhaitait Washington, M. Clinton qualifie ce protocole révisé de «pas en avant essentiel» et de «prélude important à l’interdiction totale de ces armes que recherchent les Etats-Unis».
Dans les faits, les Etats-Unis sont toutefois très en retrait sur ce point par rapport à certains de leurs alliés, notamment le Canada.
Donnant raison au Pentagone, M. Clinton avait opté le 16 mai dernier pour le statu quo sur le sujet, en affirmant que les forces armées américaines continueraient d’utiliser des mines antipersonnel dites «intelligentes» — c’est-à-dire qui s’autodétruisent au bout de quelques mois — si elles l’estimaient nécessaire, ainsi que des mines permanentes dans la péninsule coréenne.

La proposition canadienne

Le seul changement dans la position américaine avait été la décision de retirer les mines permanentes installées autour de la base navale de Guantanamo, à Cuba.
Les Etats-Unis ne se sont ainsi toujours pas prononcés sur la proposition canadienne, lancée en octobre à Ottawa par le chef de la diplomatie canadienne, Lloyd Axworthy, d’un traité d’interdiction totale des mines antipersonnel qui serait signé en décembre 1997 dans la capitale canadienne.
Un responsable gouvernemental américain a indiqué que la question pour la Maison-Blanche était de savoir si la meilleure voie pour aboutir à une interdiction totale des APL était l’initiative canadienne ou la négociation d’un traité universel dans le cadre de la conférence de Genève sur le désarmement, processus automatiquement plus long.
Le choix, a-t-il dit, peut se résumer à «obtenir à toute vitesse quelque chose qui ne sera pas efficace ou bien prendre son temps et obtenir quelque chose qui pourrait être plus efficace».
Il a assuré ne pas savoir quand M. Clinton prendrait une décision à ce sujet.
Les deux autres protocoles soumis par le président au Sénat pour ratification portent sur l’interdiction ou la limitation du recours aux armes incendiaires et l’interdiction des rayons laser destinés à aveugler l’ennemi.
WASHINGTON, 9 Janvier (AFP). — L’interdiction totale des mines antipersonnel constitue l’une des principales priorités du président Bill Clinton en matière de contrôle des armements, a-t-il affirmé en demandant au Sénat de ratifier trois protocoles limitant l’utilisation de certaines armes conventionnelles.Le plus important de ces trois textes est le protocole amendé sur les mines,...