«La production de brut a augmenté de 32 MT en 1982 pour atteindre 44 MT tonnes actuellement», a-t-il déclaré devant l’Assemblée du peuple (Parlement).
Selon lui, «17% de la production totale proviennent des champs du Golfe de Suez, 50% du Delta et de la région méditerranéenne (nord de l’Egypte) et 33% du désert occidental».
Il a précisé que quatorze accords pour la prospection pétrolière avaient été conclus durant l’année 1996.
«Ces accords ont été conclus avec neuf compagnies internationales et la prospection porte sur une superficie de 142.000 km2», a-t-il indiqué sans préciser les noms et nationalités des compagnies chargées de la prospection.
Il a souligné qu’en vertu de ces accords, les compagnies «creuseront 83 nouveaux puits de pétrole, opération qui leur coûtera 295 millions de dollars».
L’Egypte n’est pas membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Par ailleurs, le gouverneur de la Banque centrale, M. Ismaïl Hassan, a indiqué lundi devant l’Assemblée du peuple (Parlement) que les réserves de change de la Banque centrale égyptienne s’élèvent à 19 milliards de dollars.
Il a également annoncé que «la dette extérieure globale de l’Egypte s’élève à 31 milliards de dollars et son service est estimé à deux milliards de dollars par an».
Au sujet de la dette, il a expliqué que 81,2%, soit 25,2 milliards de dollars, étaient dus aux créanciers publics du Club de Paris. «Les plus importants pays créditeurs de l’Egypte sont dans l’ordre les Etats-Unis, la France, le Japon et l’Allemagne», a-t-il dit.
«Les sommes dues à des institutions régionales et internationales représentent 3,8 milliards de dollars, soit 12,3% du total», a-t-il ajouté. Le reste de la dette a été contracté auprès de pays non membres du Club de Paris.
L’Egypte a bénéficié en octobre 1996 de l’annulation de quelque quatre milliards de dollars de dettes par le Club de Paris, à la suite de la conclusion d’un nouvel accord d’ajustement économique avec le Fonds monétaire international (FMI).
En outre, M. Hassan a affirmé que «l’Egypte a réduit de 28% ses emprunts à l’étranger en 1996, avec 412 millions de dollars d’engagements d’emprunts contre 572 millions de dollars en 1995».
Il a par ailleurs réaffirmé le refus catégorique opposé par l’Egypte à toute idée de dévaluation de sa monnaie, la livre égyptienne, malgré la hausse récente du dollar. Le rejet par le gouvernement d’une demande du FMI de dévaluer la livre, dont le niveau élevé (3,39 pour un dollar) était jugé nuire aux exportations, avait retardé la conclusion du nouvel accord d’ajustement.
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