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Actualités - CHRONOLOGIE

Au cours d'un déjeuner en l'honneur des journalistes Fadlallah : le Liban est condamné à vivre dans la diversité (photo)

L’association de bienfaisance «Al Mabarrat» a donné hier un déjeuner en l’honneur des journalistes, sous le patronage de sayed Mohamed Hussein Fadlallah. Des représentants de la plupart des journaux, télévisions et radios ont répondu à cette invitation, notamment les présidents des syndicats des rédacteurs et de la presse, MM. Melhem Karam et Mohamed Baalbacki.
Ce fut l’occasion pour tout ce monde de visiter le nouveau centre construit par l’association, non loin de la route de l’aéroport et qui comporte un orphelinat, une école moderne et un dispensaire. Ce centre qui n’est pas encore achevé est destiné à accueillir plus de 900 orphelins, entièrement pris en charge par l’association.

Les journalistes ont pu aussi visiter les classes, joliment décorées de guirlandes et de poupées en pantalon, ainsi que les chambres du dortoir, les cuisines, la salle de jeux etc., le tout lumineux et d’une grande propreté.

Le déjeuner s’est ensuite déroulé dans l’immense réfectoire, où orphelins, institutrices, journalistes et autres invités ont pu bavarder amicalement. Après des chants et des prières, ce fut le tour des discours. MM. Karam et Baalbacki ont rendu un vibrant hommage à sayed Fadlallah et à son activité sociale et éducative, tout en saluant au passage l’héroïsme de la résistance au Sud.

Sayed Fadlallah a ensuite pris la parole pour appeler les citoyens à une méditation profonde sur la nécessité d’aider son prochain. Il a aussi longuement évoqué la spécificité du Liban condamné selon lui à vivre dans la diversité religieuse, politique et spirituelle, dans un esprit d’ouverture et de productivité. «Nous n’avons plus besoin d’un dialogue islamo-chrétien, a déclaré l’uléma chiite, car les paysans de la Békaa, du Nord et du Sud ont déjà établi leur propre dialogue. Non, aujourd’hui, ce qu’il faut protéger, ce sont les droits du citoyen libanais, des abus de ceux qui ne respectent pas sa liberté et ses aspirations».
Sayed Fadlallah a rendu hommage au journaliste libanais qui, avec une grande habileté, fait passer les messages qu’il veut à son lecteur ou à son auditeur, déjouant ainsi la volonté du censeur. Il a enfin appelé les Libanais à prendre leur destin en main, précisant que s’il y a une fatalité, chaque citoyen conserve une grande marge de liberté. Mais c’est à lui de la faire fructifier...
L’association de bienfaisance «Al Mabarrat» a donné hier un déjeuner en l’honneur des journalistes, sous le patronage de sayed Mohamed Hussein Fadlallah. Des représentants de la plupart des journaux, télévisions et radios ont répondu à cette invitation, notamment les présidents des syndicats des rédacteurs et de la presse, MM. Melhem Karam et Mohamed Baalbacki.Ce fut l’occasion...