La cérémonie s'est tenue en présence du Pr René Chamussy, recteur de l'USJ, du Dr Hussein Abou Zeid, représentant de l'OMS au Liban, du directeur général de la Santé, Walid Ammar, du général Maurice Slim, commandant du service de santé de l'armée, représentant du général Jean Kahwagi, commandant en chef de l'armée, du colonel Mohammad Khansa, représentant du général Achraf Rifi, directeur général des Forces de sécurité intérieure, de M. Mounir Kharma, directeur général de MedNet Liban.
En ouverture de la cérémonie, le Dr Walid Khoury, directeur de l'IGSPS, a brièvement présenté l'institut qu'il dirige et la formation unique en son genre qu'il présente, dont le but est d'améliorer le recueil et l'analyse des pathologies et de rendre ainsi une certaine visibilité scientifique à la santé de la population.
De son nom de code « ICD10 », « la classification statistique internationale des maladies et des problèmes de santé, mise au point par l'OMS, constitue une norme internationale pour présenter l'information sur les diagnostics cliniques », a affirmé le Dr Khoury.
« Cette formation spécifique que nous avons présentée aux cadres du service de santé de l'armée libanaise s'inscrit dans la lignée directe de la mission nationale de notre institut et de celle de notre université (...). Nous avons déjà formé les médecins contrôleurs et inspecteurs du ministère de la Santé publique, ceux de la Sécurité sociale, ceux de l'armée, aussi, nous avons formé les médecins des cazas à la santé environnementale nécessaire à leur spectre d'action sur le terrain », a-t-il ajouté.
« Nous pouvons dire qu'une nouvelle étape se dessine à l'horizon », a enchaîné le Dr Khoury, tout en soulignant que l'on est encore « très loin » d'avoir « entamé le vrai changement ».
Pour le directeur de l'IGSPS, « (...) Il nous faut opérer une vraie révolution au niveau législatif pour abolir les obstacles et les traditions enracinées dans les organismes. Le ministère de la Santé et la commission parlementaire de la Santé en sont bien conscients, et le projet d'unifier les caisses des tiers payants publics n'est que le vif exemple d'une telle difficulté. En effet, malgré le fait que tous les décideurs soient d'accord pour unifier les caisses, cette importante réforme n'a toujours pas vu le jour. La volonté politique n'y est pas encore. »
De son côté, le Dr Hussein Abou Zeid a précisé que l'OMS, à travers ce projet, « visait à soutenir les efforts déployés par le ministère de la Santé publique et les autres acteurs dans ce domaine, notamment l'armée libanaise, en vue de mettre en place un réseau de surveillance épidémiologique capable de générer une information sanitaire de qualité et de former par la suite un outil d'alerte en cas d'épidémie ou de bioterrorisme ».
« Cette composante fait partie intégrante de l'ensemble du système national de surveillance, qui englobe les hôpitaux, les centres publics et privés de prestations sanitaires, les laboratoires, les cabinets de professionnels de santé et toute la communauté », a-t-il ajouté.
À leur tour, le général Maurice Slim, commandant du service de santé de l'armée, et le capitaine Ziad Bou Mikhael, au nom des nouveaux diplômés, ont prononcé des mots d'appréciation et de remerciements.