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Économie

L’or s’affranchit du dollar et jouit d’une insolente santé grâce à la crise

Alors que la crise économique devient si profonde que même certains États paraissent désormais vulnérables, l'or semble actuellement faire office d'ultime refuge pour les investisseurs, et les experts font le pari que son ascension n'est pas terminée. Alors que le pétrole cote entre 40 et 45 dollars, un prix divisé par trois par rapport à ses records de l'été dernier, que de nombreux métaux s'échangent à des cours inférieurs aux coûts de production, l'or jouit pour sa part d'une insolente santé. Son prix, qui s'était affaissé à 682 dollars fin octobre, a repassé la semaine dernière la barre des 900 dollars. Vendredi, le métal jaune a terminé à 913 dollars l'once sur le London Bullion Exchange.
« L'or a été dopé par les craintes économiques, qui stimulent les achats de valeurs-refuge, et, inversement, il a ignoré le mouvement des devises », ont observé les analystes de Barclays Capital. Car l'envolée récente de l'or a une particularité, soulignée par tous les analystes : alors que d'ordinaire le prix de l'or pâtit presque mécaniquement du renforcement du dollar, le métal jaune s'est émancipé récemment de la tutelle du billet vert. Le renforcement du billet vert - passé de 1,40 dollar pour un euro en début d'année à 1,28 dollar actuellement - n'a pas terni le lustre de l'or, au contraire.
Pour Jeff Currie, analyste de la banque américaine Goldman Sachs, « toutes les devises ont été perçues comme de plus en plus vulnérables, l'envolée récente du dollar étant surtout due à une perte de confiance dans les autres devises. Cela fait de l'or la monnaie de dernier recours », juge-t-il.
Alors que la crise économique devient si profonde que même certains États paraissent désormais vulnérables, l'or semble actuellement faire office d'ultime refuge pour les investisseurs, et les experts font le pari que son ascension n'est pas terminée. Alors que le pétrole cote entre 40 et 45 dollars, un prix divisé par trois par rapport...
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