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Moyen Orient et Monde

L’Irak veut la levée des sanctions de l’ONU encore en vigueur

Irak L'aviation turque a mené cette semaine des raids aériens contre des repaires du PKK dans le Kurdistan.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a demandé hier à l'ONU de lever les sanctions encore en vigueur contre son pays depuis l'invasion du Koweït en 1990 par les troupes de Saddam Hussein, lors d'un entretien à Bagdad avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.
M. Ban a effectué une visite surprise dans la capitale irakienne pour, selon lui, « féliciter le peuple et le gouvernement irakiens pour les élections provinciales de samedi et pour démontrer le soutien de la communauté internationale ». M. Maliki a demandé « que soient révisées toutes les résolutions, y compris la 661, imposées à l'Irak, afin que ce pays retourne dans la communauté des nations ». Adoptée par le Conseil de sécurité le 6 août 1990, sous le chapitre VII de l'ONU, la résolution 661 impose de larges sanctions contre le régime de Saddam Hussein après son invasion du Koweït le 2 août 1990. Beaucoup de sanctions ont été levées par la résolution 1483 du 22 mai 2003, après l'invasion conduite par les États-Unis en mars, mais il reste notamment l'interdiction d'exporter des armes vers l'Irak et des sanctions financières. M. Ban a indiqué que l'ONU était « dans un processus de révision de toutes les résolutions ». « Je vais à mon retour (à New York) demander au Conseil de sécurité de se pencher sur ce problème », a-t-il signalé.
« Le temps est venu pour la réconciliation de tous et je suis encouragé par la volonté affichée par les dirigeants politiques de participer au processus », a ajouté M. Ban, encourageant les Irakiens « à aboutir à un compromis sur les questions constitutionnelles en suspens, car c'est essentiel pour assurer la stabilité dans le pays et c'est vital pour le processus de réconciliation nationale ». Il les a également appelés à mettre fin à l'impunité. « Plus de souveraineté signifie plus de responsabilité. Cela signifie moins d'impunité et donner le sentiment aux citoyens que l'on avance vers un État de droit. C'est seulement ainsi que la sécurité sera vraiment instaurée », a-t-il souligné.
La visite de M. Ban est intervenue au lendemain de l'annonce de la victoire aux provinciales de la liste « Coalition pour l'État de droit » de M. Maliki dans les régions chiites, majoritaires dans le pays, et à Bagdad. Le scrutin, qui s'est déroulé sans accroc majeur, a été salué comme une étape de la stabilisation de l'Irak. Pour sa part, M. Maliki a affirmé que les élections provinciales avaient changé « la carte politique » du pays. Il s'est également félicité de la manière dont le vote s'était déroulé.
Parallèlement, des avions de l'armée turque ont bombardé des cibles rebelles kurdes dans le nord de l'Irak cette semaine, a indiqué l'agence de presse Anatolie, citant un porte-parole de l'armée. Les raids aériens ont été menés mercredi et jeudi contre des caches du Parti des travailleurs du Kurdistan dans la région de Khakurk, dans la région autonome kurde du nord de l'Irak. Les rebelles kurdes ont confirmé les bombardements. Ils ont aussi accusé l'Iran de mener des bombardements dans des zones frontalières inhabitées.
Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki, a demandé hier à l'ONU de lever les sanctions encore en vigueur contre son pays depuis l'invasion du Koweït en 1990 par les troupes de Saddam Hussein, lors d'un entretien à Bagdad avec le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon.M. Ban a effectué une visite surprise dans la capitale irakienne pour,...
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