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Liban

La majorité déplore les attaques répétées de Aoun contre la presse

Plusieurs parties de la majorité ont réagi hier aux derniers propos du chef du CPL, Michel Aoun, et notamment à ses attaques contre notre confrère an-Nahar et à son appel à traduire Walid Joumblatt, Saad Hariri et Fouad Siniora en justice pour « atteinte aux relations syro-libanaises ».
Ainsi, le Renouveau démocratique a déploré les attaques « injustifiées et répétitives lancées par le général Aoun contre an-Nahar et auparavant contre L'Orient-Le Jour ». « Les menaces inacceptables de couper des mains et des langues ne mèneront nulle part et la presse restera libre », a-t-il ajouté dans un communiqué publié à l'issue de la réunion hebdomadaire de sa direction, sous l'égide du ministre d'État Nassib Lahoud.
De son côté, le député du Courant du futur, Ahmad Fatfat, a estimé que « c'est le général Aoun qui doit être traduit en justice pour avoir détruit le Liban plus d'une fois ». « (Le chef du CPL) doit enfin assumer ses responsabilités historiques, a-t-il ajouté. Toute son histoire politique repose sur la menace, vu qu'il cherche à imposer une dictature au Liban, sur le modèle de celle qu'il a mise en place au sein de son propre courant. »
Son colistier Ghazi Youssef a déploré « le langage populiste du général Aoun qui ne cesse de mener des batailles chimériques à des fins électorales ».
Le chef du Parti national libéral (PNL), Dory Chamoun, s'est interrogé pour sa part sur le fait de savoir « pourquoi le général Aoun a-t-il autant peur de la création d'un bloc du centre si sa base populaire était aussi large qu'il ne le prétend ». « Le 14 Mars n'appuie pas le bloc du centre, mais soutient le droit de chacun à se présenter librement dans la circonscription de son choix », a-t-il ajouté.
Le député Hagop Kassardjian a, lui, renouvelé son « soutien à la liberté d'expression », exprimant son appui à an-Nahar « qui a payé un lourd tribut pour défendre l'indépendance et la souveraineté du Liban ».
Par ailleurs, du côté du CPL, le député Nabil Nicolas a riposté aux critiques formulées à l'encontre du général Aoun par l'ancien ministre Marwan Hamadé, accusant ce dernier de « souffrir de problèmes de mémoire ». Ses attaques contre le général Aoun sont dues au fait que (le chef du CPL) incarne la résistance contre les tentatives de détruire le pays », a-t-il conclu.
Plusieurs parties de la majorité ont réagi hier aux derniers propos du chef du CPL, Michel Aoun, et notamment à ses attaques contre notre confrère an-Nahar et à son appel à traduire Walid Joumblatt, Saad Hariri et Fouad Siniora en justice pour « atteinte aux relations syro-libanaises ».Ainsi, le Renouveau démocratique a...
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