En attendant, les abonnés de la téléphonie mobile bénéficieront d'une baisse des tarifs dès le 1er mars pour les lignes postpayées, et à partir du 1er avril pour les lignes prépayées. Les frais d'abonnement mensuel aux lignes postpayées passeront de 25 à 15 dollars (hors taxes), soit une baisse de 40 % tandis que le prix de la minute passera de 13 à 11 cents, soit une réduction de 16 %. « Les abonnés de cette catégorie devaient payer environ 38 dollars simplement pour avoir une ligne, avant même d'avoir effectué des appels. Désormais, ils pourront obtenir une ligne à partir de 17 dollars », a expliqué M. Bassil. Cette mesure vise à encourager l'utilisation des lignes postpayées, jusque-là boudées par un grand nombre d'utilisateurs en raison des frais d'abonnement importants alors que le tarif des appels y est largement inférieur à celui des lignes postpayées. En effet, outre les 52 dollars versés initialement pour l'achat de la ligne postpayée et la nécessité de recharger mensuellement, la minute d'appel sur les lignes postpayées était facturée à plus de 44 cents, hors TVA. Ce tarif passera à 36 cents, hors TVA, soit une baisse de 24 %. La validité de la carte sera également prolongée à trois mois, contre un mois actuellement. « Nous donnons ainsi deux choix à l'utilisateur : soit une lignes postpayée à 17 dollars par mois (hors appels), soit une carte à 25 dollars pour 65 minutes d'appels (TVA incluse), contre une carte à 42 dollars pour 80 minutes actuellement », a résumé M. Bassil.
Le système de facturation au niveau des lignes prépayées devrait aussi être revu d'ici à un mois, a ajouté le ministre. Globalement, ces baisses de tarifs permettront aux abonnées à la téléphonie mobile d'économiser 225 millions de dollars par an, a déclaré Gébran Bassil. Mais ce manque à gagner pour le Trésor sera compensé par la hausse du nombre d'abonnés et du volume des appels, a-t-il ajouté, en estimant à 300 millions de dollars les revenus supplémentaires générés.