De leur côté, les Syriens ont demandé des informations sur le sort de près de 200 citoyens syriens disparus au Liban avant 2005.
La délégation libanaise, qui comprenait les juges Joseph Maamari et Georges Rizk, le colonel à l'armée Gaby Kahi et le général au sein des FSI Sami Nabhane, a informé ses interlocuteurs que les Syriens portés disparus au Liban ont péri dans des incidents isolés. La partie libanaise a étayé ses propos en présentant les procès-verbaux établis par les bureaux des FSI prouvant que ces personnes sont mortes dans le cadre d'incidents « habituels », des assertions que la partie syrienne a acceptées à l'exception d'un certain nombre de cas, soit le quart de la liste, dont les documents prouvant le décès ont été considérés « insuffisants ». À ce sujet, les Syriens ont demandé un supplément d'informations, notamment des PV précisant l'identité des parents des personnes décédées et celle des personnes qui ont réceptionné leurs corps.
La partie syrienne a par ailleurs relevé l'existence d'un malentendu concernant le nom du citoyen libanais Béchara Roumieh dû au fait qu'un autre Libanais du même nom purge une peine dans l'une des prisons syriennes pour un crime de droit commun.