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Aoun : L'armée paie le prix du sang pour préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité du Liban


Aoun : L'armée paie le prix du sang pour préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité du Liban

Le chef de l'État Joseph Aoun (c) aux côtés du commandant en chef de l'armée libanaise, le général Rodolphe Haykal, et du ministre de la Défense Michel Menassa, le 15 avril 2025. Photo X/@LBpresidency

Le président libanais Joseph Aoun a déploré mardi que l'armée paie un lourd tribut pour « préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban », au lendemain de la mort d'un soldat et les blessures infligées à trois autres pendant le démantèlement de matériaux explosifs dans la vallée de Aaziyé (Tyr), au Liban-Sud.

S'adressant au commandant en chef de l'armée, le général Rodolphe Haykal, et aux membres du Conseil militaire, M. Aoun a affirmé que « l'armée a payé et continue de payer le prix du sang pour préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et restera fidèle à son serment ». « Soyez unis car les Libanais attendent beaucoup de vous », a-t-il poursuivi.

Avant son déplacement à Doha, le chef de l'Etat a reçu mardi matin le ministre de la Défense Michel Menassa. Il s'est ensuite rendu avec le ministre au bureau du commandant en chef de l'armée, où ils ont tenu une réunion avec le chef du service de renseignements de la troupe, le général de brigade Tony Kahwagi.

« La responsabilité de l'armée est grande (...) surtout dans ces circonstances difficiles que traverse le Liban », a déclaré le président « L'armée, tout comme les autres institutions a un rôle dans la renaissance du pays, qui a commencé par les réformes. (...) Le Liban a connu beaucoup de défis et sans cette institution, il n'aurait pas subsisté », a-t-il ajouté.

Réagissant au décès du soldat et aux blessures subies par les trois autres, M. Aoun avait estimé la veille qu'une « fois de plus, l'armée paie du sang de ses fils le prix de l'imposition de l'autorité de l'État au Sud et de l'instauration de la stabilité dans cette région, à travers l'application de la résolution 1701 » de l'ONU. Cet texte, rappelle-t-on, avait mis un terme à la guerre entre Israël et le Hezbollah en 2006 et sert aujourd'hui de cadre au cessez-le-feu actuellement en vigueur.

Réunion à la Sécurité de l'Etat

Le président s'est également rendu mardi matin au siège de la Sécurité de l'Etat à Ramlet el-Baïda, à Beyrouth. Il y a été reçu par son directeur général, le général Edgard Lawandos. Joseph Aoun a été informé pendant cette visite de la situation de ce service après les dernières désignations. Il a également abordé la question de l'augmentation du nombre de ses agents au vu des missions qui lui sont confiées.

M. Aoun a ensuite présidé une réunion avec le général Lawandos, son adjoint et plusieurs responsables sécuritaires. « Votre rôle est de participer à la lutte contre la corruption et les pots-de-vin. Les Libanais en ont assez de ces pratiques illégales au sein de l'administration », a déclaré le chef de l'Etat. « Soyez les ambassadeurs de la Sécurité de l'Etat chez les partis et non pas les ambassadeurs des partis au sein de la Sécurité de l'Etat. Vous êtes en premier lieu au service du Liban et de l'Etat et en second lieu au service des gens, et non pas le contraire », a-t-il ajouté.

« Ne vous laissez pas influencer par des requêtes politiques, notamment à l'approche des élections municipales, et des législatives dans un an », a encore dit Joseph Aoun. Il a par ailleurs appelé les services de sécurité à suivre toutes les plaintes concernant la corruption ou les pots-de-vin pendant ces élections.

Les élections municipales sont prévues en mai prochain. Les législatives, elles, devraient se tenir en 2026.

« La Sécurité de l'Etat sera à la hauteur des missions qui lui sont confiées, (...) notamment au niveau de la lutte contre la corruption », a déclaré pour sa part le général Lawandos.

Le président libanais Joseph Aoun a déploré mardi que l'armée paie un lourd tribut pour « préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban », au lendemain de la mort d'un soldat et les blessures infligées à trois autres pendant le démantèlement de matériaux explosifs dans la vallée de Aaziyé (Tyr), au Liban-Sud.S'adressant au commandant en chef de l'armée, le général Rodolphe Haykal, et aux membres du Conseil militaire, M. Aoun a affirmé que « l'armée a payé et continue de payer le prix du sang pour préserver l'unité, la souveraineté et l'intégrité territoriale du Liban et restera fidèle à son serment ». « Soyez unis car les Libanais attendent beaucoup de vous », a-t-il poursuivi.Avant son déplacement à Doha, le chef de l'Etat a reçu...