Dépôts, restructuration et liste grise : Karim Souhaid fixe le cap, sans lever toutes les zones d’ombre
Lors de la passation des pouvoirs à la BDL, le nouveau gouverneur s’est engagé à rembourser les dépôts « de façon intégrale et progressive, en commençant par les petits déposants ».
Le nouveau gouverneur de la BDL, Karim Souhaid (c.) et l'ancien gouverneur par intérim, Wassim Manssouri (à sa droite), entourés des trois autres vice-gouverneurs de la BDL, lors de la cérémonie de passation des pouvoirs organisée à la Banque centrale, le 4 avril 2025. Photo Fouad Gemayel
Après avoir prêté serment jeudi 3 avril devant le président Joseph Aoun, le nouveau gouverneur de la Banque du Liban (BDL) Karim Souhaid a officiellement pris ses fonctions vendredi lors d’une cérémonie de passation des pouvoirs organisée à la Banque centrale, et cela pour un mandat de six ans. Il succède à Wassim Manssouri, qui reprend désormais sa fonction de premier vice-gouverneur.Dans son discours d’investiture d’une douzaine de minutes, le nouveau gouverneur, dont la nomination avait été accompagnée de doutes de la part de l’entourage du Premier ministre Nawaf Salam – qui s’était abstenu avec cinq autres ministres lors de la séance du 27 mars – a voulu envoyer des messages rassurants sur sa volonté de mener à bien les réformes exigées par les partenaires internationaux du Liban. Lire aussi De financier mal connu à homme du...
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une première étape est de nommer les bonnes personnes à la tête des institutions de ce pays. elle est en bonne voie. la seconde est la mise en oeuvre de la transformation profonde de cet état. beaucoup plus problématique tant que les mêmes responsables, principalement députés, leaders de parti et fonctionnaires haut placés, sont encore en place. Il faut donc espérer que les libanais votent "intelligents" lors des prochaines élections législatives passant au dessus du communautarisme primaire et élisant des représentants au service exclusif du Liban. Premier test: les municipales en mai
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une première étape est de nommer les bonnes personnes à la tête des institutions de ce pays. elle est en bonne voie. la seconde est la mise en oeuvre de la transformation profonde de cet état. beaucoup plus problématique tant que les mêmes responsables, principalement députés, leaders de parti et fonctionnaires haut placés, sont encore en place. Il faut donc espérer que les libanais votent "intelligents" lors des prochaines élections législatives passant au dessus du communautarisme primaire et élisant des représentants au service exclusif du Liban. Premier test: les municipales en mai
N.A.
15 h 24, le 05 avril 2025
Monsieur Souhait a beau être « l’homme du président » comme cité dans cet article, s’il ne bénéficie pas de moyens à la hauteur de ses ambitions salutaires, il n’irait pas plus loin que tous ses prédécesseurs. Les vautours sont autour de lui et guettent la moindre faiblesse pour le décharner. Alors qui sera la pour sauver le soldat Souhaid et par la même occasion notre pays, gangrené de corrompus a l’affût du moindre faux pas.
Sissi zayyat
11 h 42, le 05 avril 2025
Ce Monsieur semble être droit dans ses bottes et à l’intention de redresser l’économie de notre pays avec les méthodes qui conviennent. Il a précisé que la BDL se devait de « permettre la conclusion de toute enquête criminelle déjà entamée » pour dévoiler « tout abus ou détournement de fonds, de réserves ou d'argent public et sanctionner les responsables ». Cette déclaration à elle seule peut entraver sa mission, vu que les plus influents de notre pays sont concernés et ne le laisseraient en aucune façon aller jusqu’au bout de sa mission de peur de pourrir en prison.
Sissi zayyat
11 h 33, le 05 avril 2025
Au lieu de blablater inutilement, Karim Souhaid pourrait prendre le taureau par les cornes en abolissant la circulaire scelerate 151 toujours en vigueur pour le plus grand benefice des crapules bancaires.
une première étape est de nommer les bonnes personnes à la tête des institutions de ce pays. elle est en bonne voie. la seconde est la mise en oeuvre de la transformation profonde de cet état. beaucoup plus problématique tant que les mêmes responsables, principalement députés, leaders de parti et fonctionnaires haut placés, sont encore en place. Il faut donc espérer que les libanais votent "intelligents" lors des prochaines élections législatives passant au dessus du communautarisme primaire et élisant des représentants au service exclusif du Liban. Premier test: les municipales en mai
15 h 24, le 05 avril 2025