
La devanture de Couqley dans le cluster Ground 7, à Dbayé. Photo fournie par Couqley
L’enseigne Couqley poursuit sa renaissance au Liban avec l’ouverture d’un nouveau restaurant à Dbayé, dans le cluster Ground 7 qui a ouvert le 17 décembre dernier. Une implantation stratégique qui marque une étape importante dans le développement d’une marque bien décidée à s’exporter davantage.
Fondé en 2008 par un groupe de passionnés, dont le chef français Alexis Couquelet, Couqley a vu le jour dans une ruelle de Gemmayzé avant de s’imposer comme un bistrot incontournable à Beyrouth puis à Dbayé en 2013. Après des années de turbulence causées par la crise économique de 2019, la pandémie de Covid-19, et l’explosion du port, la marque renaît avec une nouvelle dynamique portée par Ali Daoud en 2022 sous le nom Couqley 2022 SAL.
« Nous cherchions un emplacement dans le Metn depuis mars 2023 », explique Ali Daoud, aujourd’hui PDG de Couqley au Liban. « Le propriétaire de Ground 7 nous a approchés début 2024 et le projet s’est concrétisé très vite. « Le nouveau restaurant a été livré en un temps record : les travaux ont débuté mi-septembre pour une ouverture officielle en décembre.
Un bistrot moderne, fidèle à ses racines
Installé sur 260 m², le nouveau Couqley peut accueillir 130 clients en intérieur, dont 18 sur des tables hautes, et 65 en terrasse. La décoration reste fidèle à l’ADN de la marque : un bistrot chaleureux inspiré des établissements parisiens et new-yorkais, avec une touche plus contemporaine. « Nous avons conservé les mêmes matériaux et la même ambiance, mais avec un agencement plus léger et lumineux », souligne Ali Daoud.
L’investissement s’élève à 500 000 dollars, incluant l’aménagement paysager, de nouveaux équipements et l’extension de la terrasse. Une partie du mobilier a même été récupérée de l’ancien restaurant, réhabilité après avoir été bloqué dans la banlieue-sud de Beyrouth pendant la guerre.
La relance de Couqley repose sur une équipe expérimentée. Aux côtés de Ali Daoud, on retrouve Lulu Bousamra (directrice des opérations), formée à l’ICE de New York et passée par des établissements comme Cosme NYC, et Rayan Rifaï (responsable de la communication), entrepreneur multilingue avec un solide parcours dans la tech, l’immobilier et l’hospitalité. Tous trois sont aussi actionnaires de Couqley au Liban, soutenus par deux investisseurs silencieux.
L’enseigne revendique une identité de « bistrot parisien à l’anglo-saxonne ». Le menu mêle classiques français tels que le steak-frites, le tartare, ou des salades, à des plats plus contemporains comme burgers ou pâtes. « Nos plats sont préparés à la minute, avec des produits de qualité. L’idée est d’offrir une expérience de luxe accessible », affirme Ali Daoud. Le ticket moyen tourne autour de 40 dollars.
Couqley fonctionne aujourd’hui comme franchise. Après une première à Dubaï en 2015, il souhaite accélérer son développement, au Liban d’abord, avec cette nouvelle branche, avant de se développer aux Émirats arabes unis, puis sur le marché saoudien d’ici quelques années. Avec ce nouveau chapitre à Dbayé, la marque confirme sa capacité à se réinventer sans perdre son âme. Un bistrot à la française, né à Beyrouth, désormais tourné vers le monde.

Steak frites? L’horreur… et dire que les libanais et les français qui viennent au Liban…. Nous ricanons et nous moquons des STEAK FRITES des bistros FR comparés à nos délicieux plats libanais…je ne crois pas que nous irons au Liban pour manger des steaks frites …. Ahhh rien ne vaut nos plats libanais variés et si délicieux ….bonne journée
17 h 41, le 31 mars 2025