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Gaza
Israël a annoncé enquêter sur "les circonstances" de la mort d'un employé bulgare des Nations unies tué à la mi-journée dans la bande de Gaza par une explosion que le Hamas impute à une frappe israélienne, ce que dément l'armée de l'Etat hébreu.
"Nous exprimons de la tristesse pour la mort d'un citoyen bulgare, employé de l'ONU, dans la bande de Gaza. Les circonstances de l'incident font l'objet d'une enquête", écrit Oren Marmorstein, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, dans un message sur X. "Nous insistons sur le fait que l'examen préliminaire n'a révélé aucun lien avec une quelconque activité" de l'armée israélienne dans la zone, ajoute-t-il.
Gaza
Le Hamas a réagi à la reprise des combats dans la bande de Gaza en déclarant que "l'invasion terrestre du corridor de Netzarim constitue une dangereuse violation de l'accord de cessez-le-feu", indiqué le communiqué.
Le mouvement palestinien a appelé les médiateurs de l’accord à "intervenir pour renouveler le cessez-le-feu et imposer à Israël la pleine responsabilité de toutes les conséquences d'un retour à la guerre", a-t-il souligné.
Le Hamas a également dénoncé les menaces proférées par le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, "sur l'expulsion du peuple palestinien de sa terre". "Ces déclarations révèlent la profondeur de la crise au sein du gouvernement de Netanyahu, mais elles n'affaibliront pas l'engagement des Palestiniens à l'égard de leur terre et de leurs droits nationaux", cite le communiqué.
Cisjordanie occupée
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a évoqué la possibilité d'opérations militaires "plus intenses" en Cisjordanie occupée en parallèle de la reprise par Israël de la guerre à Gaza.
"Alors que nous menons une guerre féroce contre le Hamas dans la bande de Gaza, nous sommes conscients de la possibilité qu'un front plus large et plus fort émerge ici [en Cisjordanie occupée]", a déclaré M. Netanyahu lors d'une visite de l'unité d'infiltration de la police des frontières israélienne dans le territoire occupé.
Par ailleurs, l'armée israélienne a annoncé sa décision de démolir plusieurs dizaines de maisons dans le camp de réfugiés de Jénine, sous prétexte qu'elles étaient destinées à des "fins militaires", alors que l'opération militaire israélienne se poursuit dans cette région. De plus, la troupe a notifié à 80 familles résidant dans le camp d'al-Aïn, près de Naplouse, son intention de démolir leurs maisons dans le camp, selon le Haaretz, qui précise qu’il s’agit de l'ordre de démolition le plus important depuis le début de l'assaut israélien sur la Cisjordanie occupée mi-janvier.
Gaza
Au moins 14 personnes ont été tuées à la suite d'une nouvelle frappe israélienne à Beit Lahia, dans le nord de la bande de Gaza, et une trentaine d'autres ont été blessées, selon la Défense civile de Gaza, citée par al-Jazeera. La frappe a visé une tente funéraire qui avait été installée dans le quartier d'al-Saltin, précisent les correspondants locaux du média qatari.
Gaza
Le département d'État américain a déclaré dans un communiqué qu'une proposition intermédiaire visant à prolonger le cessez-le-feu à Gaza était toujours sur la table, mais que "l'opportunité de la mettre en œuvre se refermait rapidement", selon Reuters.
"À l'heure actuelle, nous avons toujours une proposition intermédiaire sur la table qui permettrait de prolonger le cessez-le-feu et de garantir la libération de cinq otages vivants, dont l'Américain Edan Alexander. Elle prévoirait également la libération d'un nombre important de Palestiniens détenus dans les prisons israéliennes", a déclaré un porte-parole du département d'État, en tenant les terroristes du Hamas pour responsables.
"L'opportunité existe toujours, mais elle se referme rapidement", a-t-il prévenu.
Liban
La commission ministérielle chargée d'examiner les mesures à prendre pour contrôler et surveiller les frontières s'est réunie sous la présidence du Premier ministre, Nawaf Salam, rapporte la présidence du Conseil des ministres sur X. La commission a salué "le rôle joué par l'armée libanaise dans la protection de la sécurité des citoyens", soulignant qu'il était nécessaire de "renforcer les capacités de l'armée en termes d'équipements et de personnel" et que "la lutte contre le trafic soit intensifiée".
Il a également été décidé de demander au ministre de la Défense, Michel Menassa, "de poursuivre les contacts avec son homologue syrien pour résoudre les causes des récents affrontements et éviter qu'ils ne se reproduisent, en renforçant la coordination et les échanges avec les autorités syriennes".
Liban
La Défense civile a annoncé dans un communiqué que "les opérations d'extinction des feux à Hoch el-Sayyed Ali se poursuivent malgré les défis rencontrés sur le terrain", notamment "l'intensification des vents".
"Les équipes de la Défense civile continuent leurs efforts pour maîtriser les incendies qui ont ravagé jusqu'à présent environ 30 maisons et magasins dans le village de Hoch el-Sayyed Ali, indique le communiqué. Les équipes sont pleinement mobilisées, avec la participation de 20 centres des régions de Hermel et de Baalbeck".
Gaza
Le Hamas a accusé Israël de chercher à "terroriser" la population civile de Gaza et les travailleurs humanitaires, après l'annonce de la mort d'un employé de l'ONU dans une explosion, imputée par le mouvement islamiste palestinien à une frappe israélienne, que l'armée a démentie.
"Ce crime constitue non seulement une violation flagrante du droit international humanitaire, mais s'inscrit également dans le contexte de la politique systématique de l'occupation (Israël, ndlr) visant à cibler les civils, les travailleurs humanitaires et les secouristes, dans le but de les terroriser et de les décourager de remplir leur devoir humanitaire envers notre peuple", estime le Hamas dans un communiqué.
Gaza
La Défense civile dans la bande de Gaza a fait état d'au moins 436 morts dans les frappes israéliennes sur le territoire palestinien depuis leur reprise à une échelle massive dans la nuit de lundi à mardi.
"La Défense civile a transporté au moins 436 morts [vers des hôpitaux] depuis la reprise par l'occupation [Israël, NDLR] de son agression et de la guerre", a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de cette organisation de premiers secours. Zaher al-Wahidi, directeur du département de l'information au ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour la bande de Gaza a confirmé ce chiffre à l'AFP.
Gaza
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres "profondément attristé et choqué" par la mort d'un employé des Nations unies après des "frappes" sur des bâtiments de l'ONU à Gaza, a réclamé une "enquête complète", a indiqué un de ses porte-paroles.
"La localisation de tous les locaux de l'ONU est connue de toutes les parties au conflit qui sont tenues en vertu du droit international de les protéger et d'assurer leur inviolabilité", a déclaré Farhan Haq, précisant que cinq autres membres du personnel de l'ONU avaient été blessés après que deux bâtiments logeant du personnel de l'ONU à Deir el-Balah ont été touchés par des "frappes".
Yémen/Etats-Unis
Les houthis, qui ont revendiqué une quatrième attaque en quelques jours sur un porte-avion américain en réponse à des frappes les visant, "seront complètement anéantis", a menacé Donald Trump, en demandant également à l'Iran l'arrêt "immédiat" de son soutien aux rebelles yéménites.
"Beaucoup de dégâts ont été infligés aux barbares houthis, et observez comment cela va s'empirer progressivement. Ce n'est même pas un combat équitable, et ça ne le sera jamais. Ils seront complètement anéantis!", a écrit le président américain sur son réseau Truth Social.
Yémen
Des frappes ont ciblé des régions du Yémen sous contrôle des rebelles houthis, a annoncé la chaîne des insurgés Al-Massirah en accusant les Etats-Unis.
"Une agression américaine a visé la capitale Sanaa (...), les environs de la ville de Saada (nord)" ainsi que le district d'al-Sawadiya dans la province d'al-Bayda (centre), a précisé la chaîne.
Gaza
Un ressortissant bulgare travaillant pour les Nations Unies est décédé dans la bande de Gaza, a rapporté Reuters en citant le ministère bulgare des Affaires étrangères.
Le ministère a précisé que des informations supplémentaires seront rendues publiques après que la Bulgarie ait été informée des résultats de l'enquête en cours menée par les autorités compétentes sur les circonstances de l'incident.
Liban
« L'ONU appelle au retrait complet des forces israéliennes des territoires libanais », a déclaré le porte-parole de l'ONU, selon des propos rapportés par Reuters.
Gaza
Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a adressé aux Palestiniens dans la bande de Gaza un "dernier avertissement" exigeant qu'ils libèrent les otages israéliens et se "débarrassent" du Hamas, selon un communiqué de son bureau.
"Si tous les otages israéliens ne sont pas libérés et si le Hamas n'est pas complètement sorti de Gaza, Israël prendra des mesures d'une envergure jamais vue jusqu'à présent. Nous vous conseillons de suivre le conseil du président américain : libérez les otages et débarrassez-vous du Hamas", a dit M. Katz dans une vidéo en hébreu diffusée par son bureau.
Gaza
L'armée israélienne a annoncé avoir lancé des "opérations terrestres ciblées" dans le centre et le sud de la bande de Gaza, au lendemain de violentes frappes aériennes sur le territoire palestinien.
Les militaires "ont pris le contrôle et l'ont étendu jusqu'au centre" du couloir de Netzarim, dans le but "d'élargir la zone de sécurité et de créer une séparation partielle entre le nord et le sud" de Gaza, a-t-elle expliqué dans un communiqué.
Gaza
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a averti que les médecins ont du mal à gérer la forte augmentation des victimes au cours des dernières 36 heures en raison de la reprise des opérations par Israël dans la bande de Gaza, a rapporté Reuters.
"En raison de la récente suspension de l'aide humanitaire dans la bande de Gaza, les stocks de fournitures médicales ont considérablement diminué et, en plus de cela, le personnel hospitalier peine à gérer l'augmentation brusque des victimes", a déclaré le CICR dans un communiqué.
Liban
Le président libanais Joseph Aoun et le ministre de la Défense Michel Menassa se sont respectivement entretenus avec le commandant en chef de l'armée, le général Rodolphe Haykal, au sujet de l'évolution de la situation au nord-est de la frontière avec la Syrie. Le chef de l'armée les a informés des "mesures prises par l'armée pour rétablir le calme et la stabilité dans la région" et a souligné "la nécessité de stabiliser le cessez-le-feu, de mettre fin aux attaques et de contrôler les frontières dans les villages adjacents", rapporte l'ANI.
Liban
Alors que les habitants retrouvaient leurs maisons à Hoch el-Sayyed Ali, des tirs en provenance du territoire syrien ont retenti, semant la panique et les contraignant à fuir, rapporte notre correspondante.
Gaza
Une agence onusienne a confirmé la mort d'un de ses employés à Gaza, tué selon elle par un "engin explosif" qui a été "largué ou tiré" sur un de ses bâtiments, rapporte l’AFP.
"Un engin explosif a été largué ou tiré sur [le bâtiment] et a explosé à l'intérieur", écrit le Bureau des Nations unies pour les services d'appui au projet (Unops) dans un communiqué sur la mort "d'un collègue tué dans un local de l'Unops à Gaza". "Nous ne savons pas à ce stade" s'il s'agissait d'une "arme larguée par les airs, d'un tir d'artillerie ou de roquette", ajoute le texte.
Liban
Les habitants libanais de Hoch el-Sayyed Ali, localité frontalière du nord de la Békaa, ont regagné leur village après l'inspection de leurs habitations par l'armée libanaise, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Plus tôt dans la journée, l'armée s'était déployée sur place à la suite de réunions entamées la veille entre les armées libanaise et syrienne visant à déterminer le tracé de la frontière sur la base de cartes.
Gaza
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré être "profondément préoccupé" par la reprise des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, jugeant le nombre de morts "vraiment choquant".
"Je suis profondément préoccupé par la reprise de l'action militaire israélienne à Gaza", a dit le Premier ministre devant les députés. "Les images de parents portant leurs enfants à l'hôpital (...) sont vraiment choquantes, tout comme le nombre de personnes qui ont été tuées", a ajouté Keir Starmer. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes ont fait 970 morts en 48 heures.
Liban-Sud
Une personne a été blessée à Tel Nahas, dans le caza de Marjeyoun, par un tir de l'armée israélienne, selon le ministère libanais de la Santé. La victime a été hospitalisée.
Gaza
Deux employés de l'ONU ont été tués dans une frappe à Gaza, a confirmé une source onusienne citée par l'AFP.
Le ministère de la Santé à Gaza avait affirmé qu'un travailleur étranger de l'ONU avait été tué et cinq autres grièvement blessés dans le centre du territoire, tandis que l'armée israélienne avait démenti avoir frappé un complexe de l'ONU à Deir el-Balah".
Gaza
Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré être "profondément préoccupé" par la reprise des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, jugeant le nombre de morts "vraiment choquant".
"Je suis profondément préoccupé par la reprise de l'action militaire israélienne à Gaza", a dit le Premier ministre devant les députés. "Les images de parents portant leurs enfants à l'hôpital (...) sont vraiment choquantes, tout comme le nombre de personnes qui ont été tuées", a ajouté Keir Starmer. Selon le ministère de la Santé du Hamas, les frappes ont fait 970 morts en 48 heures.
Gaza
Un nouveau bilan du ministère de la Santé à Gaza fait état de 970 tués lors des frappes israéliennes des dernières 48 heures.
Gaza
L'armée israélienne a démenti l'annonce du ministère de la Santé du Hamas selon laquelle un travailleur étranger de l'ONU avait été tué et cinq autres blessés dans une frappe aérienne dans la bande de Gaza.
"Contrairement à ces informations, l'armée israélienne n'a pas frappé un complexe de l'ONU à Deir el-Balah", a indiqué l'armée dans un communiqué. Interrogé par l'AFP, un porte-parole militaire a ajouté qu'il n'y avait eu "aucune activité opérationnelle" de l'armée dans la zone.
Gaza
La reprise des attaques israéliennes contre Gaza constitue "une étape extrêmement dangereuse" qui ajoute "une nouvelle désolation à une situation humanitaire déjà désastreuse", a dénoncé le roi Abdallah II de Jordanie à son arrivée à l'Elysée pour un entretien avec Emmanuel Macron.
Le roi a appelé la communauté internationale à agir "immédiatement" pour "un retour au cessez-le-feu" et une reprise de l'aide internationale, dénonçant "le blocage" par Israël de la fourniture d'eau et d'électricité qui "met en danger la vie d'une population extrêmement vulnérable".
Liban
Le président libanais, Joseph Aoun, suit les développements à la frontière libano-syrienne, dans le nord-est du pays, après des affrontements entre des "clans" libanais chiites et les forces de sécurité syriennes concernant les développements à la frontière libano-syrienne, dans le nord-est du pays, après des affrontements entre des "clans" libanais chiites et les forces de sécurité syriennes, selon le compte X de la présidence. Dans ce cadre, M. Aoun a contacté le commandant en chef de l'armée, Rodolphe Haykal, qui l'a tenu au courant des mesures prises "pour rétablir le calme et la stabilité dans la zone". De son côté, le chef de l'Etat a insisté sur l'importance que le cessez-le-feu, convenu lundi soir avec Damas, tienne.
➡️ Retrouvez ici les derniers développements dans la région du Hermel.
Liban-Sud
Un Casque bleu de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a été blessé au cours d'une « activité opérationnelle » dans le sud du Liban, a affirmé Andrea Tenenti, porte-parole de la force onusienne, à L'Orient Today. M. Tenenti a ajouté que la force de maintien de la paix enquêtait actuellement sur l'incident.
Des sources locales avaient précédemment indiqué à notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah, que l'explosion d'une mine terrestre dans une vallée entre Yater (dans le caza de Bint Jbeil) et Zebqine (caza de Tyr) avait gravement blessé un soldat de la paix finlandais.
Frontière libano-syrienne
L'armée libanaise s'est déployée, à Hoch el-Sayyed Ali, dans les limites des frontières administratives libanaises de la localité, après des réunions qui ont eu lieu depuis hier entre les armées libanaise et syrienne pour déterminer le tracé de la frontière dans ce village, sur base de cartes. Les habitants pourront retourner chez eux, dans la partie libanaise du village, après que l'armée aura finalisé son déploiement, selon les sources de notre correspondante Sarah Abdallah.
Gaza
Un travailleur étranger de l'ONU a été tué et cinq autres ont été grièvement blessés par une frappe aérienne israélienne dans la bande de Gaza, a affirmé le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas.
Le ministère a fait état d'"un mort et cinq blessés graves parmi des employés étrangers travaillant pour les institutions des Nations unies arrivés à l'hôpital des Martyrs d'al-Aqsa après le bombardement de leur quartier général par (l'armée israélienne) dans le centre" du territoire. L'AFP n'a pas été en mesure de confirmer immédiatement cette information auprès de l'ONU.
Israël
Plusieurs milliers de manifestants ont conspué à Jérusalem le Premier ministre Benjamin Netanyahu, l'accusant de dérives anti-démocratiques et de poursuivre la guerre contre le Hamas sans considération pour les 59 otages encore détenus à Gaza.
Ce rassemblement, le plus important dans la capitale depuis plusieurs mois, avait été organisé par des groupes d'opposants à la politique de M. Netanyahu, qui protestent contre sa décision annoncée de limoger le chef des services de la sécurité intérieure (Shin Bet, Ronen Bar).
➡️ Plus de détails ici.

Des Palestiniens cherchent des survivants dans les décombres d’un bâtiment détruit par une frappe israélienne à Jabaliya, dans le nord de la bande de Gaza, le 18 mars 2025. Bashar Taleb/AFP
L’opération meurtrière menée par Tel-Aviv à Gaza hier et qui a fait au moins 400 morts a été justifiée par le « refus du Hamas de libérer les otages ».
Mais pour de nombreux analystes, ces bombardements sont avant tout liés à des considérations d’ordre interne. On vous explique pourquoi Israël a relancé la guerre 👈
Gaza
La cheffe de diplomatie de l'Union européenne Kaja Kallas a jugé "inacceptables" les bombardements massifs menés par Israël sur la bande de Gaza, rompant la trêve décidée en janvier, dans un échange avec Gideon Saar, le ministre israélien des Affaires étrangères.
"J'ai fait passer le message que c'était inacceptable", a rapporté Mme Kallas dans un entretien avec quelques journalistes à Bruxelles, cité par l'AFP. Dans cet échange mardi avec M. Saar, elle a déploré les nombreuses victimes civiles à Gaza et s'est dite "très inquiète" de la "politisation" par Israël de la question de l'aide humanitaire aux Palestiniens.
Frontière libano-syrienne
Des unités de l'armée libanaise et du génie militaire se sont déployées dans Hoch el-Sayyed Ali, dans le nord de la Békaa, à le frontière avec la Syrie, après le retrait de la localité de l'armée syrienne, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah. Des sources locales avaient indiqué hier que l'armée syrienne « occupait » la partie libanaise de ce village frontalier, suite aux affrontements qui ont eu lieu ces derniers jours entre des membres des « clans » chiites libanais vivant dans la zone et les forces du nouveau régime syrien.
Soixante véhicules sont entrés dans la partie libanaise de la ville et ont renforcé leur présence dans la localité, avec des barrages militaires.
Gaza
La reprise des frappes israéliennes depuis mardi sur la bande de Gaza "brise les espoirs" de paix dans la région, a dénoncé la ministre allemande des Affaires étrangères à son départ pour une tournée diplomatique au Proche-Orient.
"La fin du cessez-le-feu à Gaza, causée par de violentes frappes israéliennes, brise un espoir concret pour tant d'Israéliens et de Palestiniens: l'espoir que les souffrances de tous les côtés puissent enfin prendre fin", a déclaré Annalena Baerbock dans un communiqué.
Frontière libano-syrienne
Des unités de l'armée libanaise et du génie militaire se préparent à entrer dans Hoch el-Sayyed Ali, dans le nord de la Békaa, à le frontière avec la Syrie, après le retrait de la localité de l'armée syrienne. Des sources locales avaient indiqué hier que l'armée syrienne "occupait" la partie libanaise de ce village.
Selon des sources contactées par notre correspondante Sarah Abdallah, des militaires syriens incendient des maisons lors de leur retrait.
Gaza
L'armée israélienne a lancé un nouvel appel à la population de Gaza pour qu'elle évacue des "zones dangereuses de combats" dans le nord et le sud du territoire palestinien, au lendemain de bombardements intenses.
Cet ordre d'évacuation vaut pour les régions de Beit Hanoun (nord), Khirbet Khuza'a, Abasan al-Kabira et Abasan al-Jadida (sud) où l'armée "a débuté ses opérations contre des groupes terroristes", a indiqué sur X le porte-parole arabophone de l'armée, Avichay Adraee, appelant les habitants à "se déplacer vers les abris dans l'ouest de la ville de Gaza et dans la ville de Khan Younès".
Frontière libano-syrienne
Des affrontements avaient à nouveau éclaté dans la nuit dans le nord de la Békaa, à la frontière entre le Liban et la Syrie, sur l'axe de Hoch el-Sayyed Ali, entre des membres des "clans" chiites libanais vivant dans la région et les forces du nouveau régime syrien, selon notre correspondante dans la Békaa. Un obus est tombé près d'un barrage de l'armée libanaise à l'entrée du village, selon des sources locales. Depuis, la situation semble être revenue au calme.
Yémen
Des médias houthis et des témoins avaient rapporté tard hier de nouvelles frappes américaines au Yémen, dans le gouvernorat de Saada (nord), bastion des rebelles houthis soutenus par l'Iran.
« Une frappe de l'agression américaine » a ciblé « le gouvernorat de Saada », ont indiqué l'agence de presse des houthis, Saba, et la chaîne pro-rebelles Al Massira TV, tandis que des témoins ont fait état à l'AFP de « trois frappes » sur Saada.
Yémen
Les rebelles houthis au Yémen ont affirmé avoir mené une quatrième attaque en 72 heures contre le porte-avions américain USS Harry Truman en mer Rouge, en réponse aux frappes américaines sur leur pays.
Les houthis ont « détecté des mouvements militaires hostiles en mer Rouge en vue de lancer une attaque aérienne de grande envergure contre notre pays », a écrit sur Telegram leur porte-parole. En réponse, a-t-il ajouté, les rebelles ont tiré des missiles de croisière et des drones contre le porte-avions et d'autres navires, « ce qui a permis de contrecarrer et de faire échouer cette attaque ». L'armée américaine n'a pas immédiatement réagi à cette revendication.
➡️ Plus d'informations ici.
Gaza
Le Hamas a appelé hier soir à "faire pression" sur les Etats-Unis, premier soutien d'Israël, pour que celui-ci cesse ses frappes sur la bande de Gaza.
"Nous appelons les pays amis qui soutiennent la juste cause palestinienne à faire pression sur le gouvernement américain pour qu'il mette fin à cette agression et à cette guerre génocidaire contre des civils sans défense", écrit dans un communiqué le mouvement islamiste palestinien, qui plus de 20 heures après les premières frappes israéliennes meurtrières s'est abstenu de toute riposte militaire.
Gaza
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a averti hier soir que ces frappes n'étaient « que le début », affirmant que la pression militaire était indispensable pour assurer la libération des otages encore aux mains du Hamas ou de groupes armés alliés.
Gaza
La Défense civile de la bande de Gaza a annoncé ce matin la mort de 13 personnes dans de nouvelles frappes israéliennes sur le territoire depuis minuit.
Israël « a mené plusieurs frappes aériennes [...] qui ont entraîné la mort de 13 personnes et fait des dizaines de blessés, y compris des femmes et des enfants, à Khan Younès [sud, NDLR] et Gaza-ville », a déclaré à l'AFP Mahmoud Bassal, porte-parole de ce service de premiers secours.
Gaza
Le Hamas « n'a pas refermé la porte des négociations » a déclaré à l'AFP un dirigeant du mouvement, Taher al-Nounou, après les bombardements massifs et meurtriers menés mardi par Israël sur la bande de Gaza et les menaces d'escalade du gouvernement israélien.
« Le Hamas n'a pas refermé la porte des négociations, mais nous insistons sur le fait qu'il n'y a aucun besoin de nouveaux accords », a déclaré M. Nounou, joint par téléphone à partir du Caire. « Nous n'avons pas de conditions préalables mais nous exigeons [qu'Israël] soit contraint à cesser immédiatement [les hostilités] et à commencer la seconde phase des négociations » prévues par l'accord de trêve entré en vigueur le 19 janvier, a-t-il ajouté.
Bonjour et bienvenue dans notre couverture en direct des événements dans un Moyen-Orient sous haute tension, notamment au Yémen, où les houthis revendiquent de nouvelles frappes pour protester contre la reprise de la guerre à Gaza, en Syrie, au Liban, en Israël et dans les territoires palestiniens.
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