L'émissaire américain Amos Hochstein a estimé, samedi, que « le Hezbollah n'était peut-être plus assez fort pour attaquer Israël ou soutenir (le président syrien) Bachar el-Assad, mais il n'a pas été éliminé », selon des propos rapportés par l'agence Reuters.
« Il ne faut pas croire que nous avons éliminé le Hezbollah. Il n'est peut-être plus assez fort pour attaquer Israël ou soutenir Bachar el-Assad, mais il n'a pas été éliminé », a souligné M. Hochstein. L'émissaire a aussi affirmé que les États-Unis devaient « renforcer leur soutien à l'armée libanaise » et que les autres pays devaient faire de même. Il a ajouté que « ce qui se passe en Syrie affaiblit encore plus le Hezbollah car il est plus difficile pour l'Iran, qui semble se retirer de Syrie, de lui procurer des armes ».
En dix jours, des rebelles menés par des islamistes radicaux partis du nord-ouest de la Syrie se sont emparés de dizaines de localités et de deux des principales villes du pays, Alep et Hama. Ils ont occupé samedi Quneitra, Sanamayn et Deraa, et ont commencé à encercler Damas. Le numéro deux des islamistes de Hay'at Tahrir al-Cham (HTC), Ahmad al-Dalati, a affirmé que l’offensive n'avait pas d'objectifs au Liban, et a appelé le gouvernement libanais à « retirer les éléments restants du Hezbollah du territoire syrien ».
Une source proche du Hezbollah a déclaré à l'AFP que le parti chiite a envoyé 2 000 combattants en renfort dans un de ses bastions en Syrie.
APRES ASSAD C,EST SON TOUR ET CELUI DE TOUTES LES MILICES ARMEES.
13 h 07, le 08 décembre 2024