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Gaza: Amnesty Israël conteste les accusations de "génocide", appelle à enquêter sur des "crimes graves"

La section israélienne d'Amnesty conteste les accusations de "génocide" par Israël dans la bande de Gaza formulées par l'organisation mère, appelant à enquêter sur des "crimes graves".

La position d'Amnesty International "n'est pas celle d'Amnesty Israël", a réagi sur son site cette dernière, ajoutant qu'elle "n'accepte pas l'accusation selon laquelle Israël commet un génocide, sur la base des informations dont (elle) dispose" mais se dit "préoccupée" par "le fait que des crimes graves ont été commis à Gaza" et juge que ceux-ci "doivent faire l'objet d'une enquête".

Dans une prise de distance inhabituelle, la section israélienne met en avant "la diversité des voix" en son sein. "Si la position majoritaire est de considérer que l'affirmation selon laquelle Israël commet un génocide est insuffisamment étayée, une minorité au sein de notre section n'est pas d'accord", dit-elle.

Dans son document, Amnesty International explique s'être appuyée sur des "déclarations génocidaires et déshumanisantes du gouvernement israélien", des images qui documentent la dévastation du territoire palestinien et des recherches sur le terrain entre le 7 octobre 2023 et juillet 2024 pour mettre en met en avant "suffisamment d'éléments pour conclure que Israël a commis et continue de commettre un génocide contre les Palestiniens de la bande de Gaza" depuis l'attaque du mouvement islamiste palestinien Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d'Israël, qui a déclenché la guerre en cours.

Elle affirme se fonder sur des critères de la Convention des Nations unies sur le génocide

De son côté, la section israélienne maintient que "si l'ampleur des meurtres et des destructions perpétrés par Israël à Gaza, comme le reflète le rapport, a atteint des proportions catastrophiques et doit cesser immédiatement, (son) analyse minutieuse ne permet pas de conclure que les résultats répondent à la définition du génocide" telle que formulée dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide.

Fin janvier, la Cour internationale de justice (CIJ) à La Haye (Pays-Bas), saisie par l'Afrique du Sud pour violation présumée de la Convention sur le génocide de 1948, a appelé Israël à "prendre toutes les mesures en son pouvoir" pour prévenir tout acte de génocide.

al/mj/bfi

© Agence France-Presse

La section israélienne d'Amnesty conteste les accusations de "génocide" par Israël dans la bande de Gaza formulées par l'organisation mère, appelant à enquêter sur des "crimes graves".

La position d'Amnesty International "n'est pas celle d'Amnesty Israël", a réagi sur son site cette dernière, ajoutant qu'elle "n'accepte pas l'accusation selon...