Des Israéliens ont exprimé samedi leur inquiétude pour le sort des otages encore détenus dans la bande de Gaza après la suspension par le Qatar de sa médiation entre Israël et le Hamas palestinien.
Au 400e jour de la guerre déclenchée par le mouvement islamiste, des milliers de personnes se sont rassemblées, comme chaque samedi, à Tel-Aviv pour exiger la libération des otages, a constaté un journaliste de l'AFP. "Je suis très, très inquiète", a confié à l'AFP une des manifestantes, Ruti Lior.
"Je ne comprends pas vraiment dans quelle mesure le Qatar peut ou ne peut pas aider, mais c'est pour moi une autre preuve que ça manque vraiment de sérieux et que ces accords sont sabotés", a expliqué cette psychothérapeute. Dans le cortège, plusieurs personnes brandissaient des pancartes avec le nombre 400 ou des slogans réclamant le retour des otages et la fin de la guerre.
"On attend depuis 400 jours", a témoigné Gal, un homme de 60 ans. Le Qatar "a échoué dans la question de la médiation, et pas seulement eux, mais les autres aussi ont échoué". Avec les Etats-Unis et l'Egypte, le Qatar est l'un des principaux acteurs de la médiation qui vise à instaurer une trêve entre les deux belligérants et à obtenir la libération des otages.
La guerre a été déclenchée par l'attaque surprise lancée le 7 octobre 2023 par le Hamas dans le sud d'Israël, qui a entraîné la mort de 1.206 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l'AFP réalisé à partir de chiffres officiels.
Sur les 251 personnes emmenées comme otages ce jour-là, 97 sont toujours détenues à Gaza, dont 34 ont été déclarées mortes par l'armée israélienne.
La médiation internationale avait mené en novembre 2023 à une trêve - la seule dans le conflit - qui avait duré une semaine et avait permis la libération d'otages en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël.
Au 400e jour de la guerre déclenchée par le mouvement islamiste, des milliers de personnes se sont rassemblées, comme chaque samedi, à Tel-Aviv...
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