Israël dit avoir déjoué les projets d'un « réseau terroriste iranien » après la capture d'un Syrien

L'armée israélienne a annoncé dimanche avoir déjoué des projets d'attentat d'un « réseau terroriste iranien » après la capture « ces derniers mois » en Syrie d'un de ses membres qui a été transféré en Israël, selon un communiqué. « Au cours d'une opération spéciale de renseignement sur le territoire syrien qui a eu lieu ces derniers mois, des soldats (...) ont arrêté un membre d'un réseau terroriste iranien en Syrie », a déclaré l'armée, sans préciser la date ou le lieu de sa capture.

Selon ce communiqué, le suspect, un citoyen syrien, Ali Soleiman al-Assi, vivait dans le sud du pays. « Ses activités comprenaient la collecte d'informations sur les troupes de l'armée israélienne dans la zone frontalière en vue de futures activités terroristes du réseau », précise l'armée.

L'homme a été transféré et interrogé en Israël. Cette opération a permis, selon l'armée, « d'empêcher une attaque et a conduit à la révélation des méthodes opérationnelles des réseaux terroristes iraniens situés près du plateau du Golan ».

Le 19 juillet, L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait indiqué que des « forces israéliennes avaient arrêté un citoyen qui travaillait comme chauffeur pour transporter du lait vers la capitale, Damas, dans le village d'al-Razatiya », dans le sud de la province méridionale de Qouneitra, frontalière du plateau du Golan syrien occupé par Israël. « Une force militaire israélienne composée de trois voitures et d'un véhicule blindé a traversé la frontière, a pénétré dans le village et a emmené l'homme dans le Golan syrien occupé », avait ajouté l'OSDH, basé au Royaume-Uni et qui dispose d'un vaste réseau de sources dans le pays en guerre.

Damas a tenté de rester à l'écart des guerres à Gaza et au Liban. Mais des tirs de roquettes, de la part de groupes affiliés au Hezbollah, ont été signalés depuis la Syrie contre la partie du Golan occupée par Israël. Le Hezbollah pro-iranien bombarde aussi depuis le territoire libanais le nord d'Israël et le Golan occupé, en soutien au Hamas. Fin septembre, Israël a intensifié ses raids contre les fiefs du Hezbollah dans le sud du Liban, dans la banlieue sud de Beyrouth et dans l'est, après près d'un an d'échanges de tirs transfrontaliers.

Le plateau du Golan a été en partie conquis par Israël sur la Syrie lors de la guerre israélo-arabe de 1967 et annexé aux deux tiers en décembre 1981.