Nous vous remercions d'avoir suivi notre couverture en direct de cette nouvelle journée d'escalade du conflit entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
Nous poursuivrons notre couverture de la guerre de Gaza et de ses répercussions dans la région, et surtout au Liban, dès demain matin.
L'ambassadeur d'Israël à l'ONU, Danny Danon, a déclaré au Conseil de sécurité que la résolution 1701 devait être appliquée, de même que la résolution 1559, adoptée en 2004. "Nous remplissons nos obligations à cet égard et le Conseil doit nous soutenir dans nos efforts", a-t-il déclaré.
La résolution 1559 du Conseil de sécurité de l'ONU appelle au retrait des forces étrangères du Liban, au désarmement des groupes armés, et au respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale du pays.
“L’impunité sans contrôle dont Israël continue de jouir en violant le droit international est une tache sur notre conscience collective", a également déclaré le diplomate iranien Amir Saeid Iravani devant le Conseil de sécurité. “Leurs crimes odieux ne sont pas seulement excusés, mais activement récompensés, et leurs atrocités sont honteusement normalisées devant le monde. Ils comptent sur le soutien des États-Unis pour leur campagne de terreur et de destruction.”
Il a aussi affirmé qu’Israël a assassiné Hassan Nasrallah, le secrétaire général du Hezbollah, qui était "le meilleur espoir restant pour faire avancer le processus de cessez-le-feu".
"
Nous exigeons une action immédiate. Nous appelons à un cessez-le-feu immédiat. Le cessez-le-feu n'est pas une demande, mais une nécessité", a-t-il dit à la fin de son allocution.
Devant le Conseil de sécurité, le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, a condamné "la complicité continue des États-Unis et de certains États occidentaux qui permettent les crimes de guerre systématiques d'Israël et la guerre génocidaire contre le peuple de Palestine et du Liban".
Il a dénoncé “la cible délibérée de civils et la destruction des infrastructures civiles”. “C’est un crime de guerre flagrant, un crime contre l'humanité et un génocide", a-t-il dit, affirmant qu’Israël a détruit des infrastructures vitales, massacré des civils innocents et plongé le Liban dans une catastrophe humanitaire croissante".
Devant le Conseil de sécurité, le représentant permanent de la France à l'ONU, Nicolas de Rivière, a affirmé que "la situation au Liban est extrêmement grave". "Elle se détériore chaque jour, a-t-il ajouté. Le Hezbollah continue ses attaques contre Israël, tandis que les opérations militaires israéliennes au Liban se poursuivent, y compris par le biais d’incursions terrestres, en violation de la souveraineté libanaise". "Tous les acteurs régionaux doivent faire preuve de retenue. L’heure est à la désescalade, a souligné le diplomate. Il est impératif de restaurer la souveraineté et l’intégrité territoriale du Liban".
M. de Rivière a aussi noté que son pays souhaite "favoriser un soutien accru aux institutions du Liban, en particulier aux Forces armées libanaises".
Le représentant du Liban aux Nations Unies Hadi Hachem a affirmé jeudi soir devant le Conseil de sécurité que "le Liban et son gouvernement rejettent la guerre et sont prêts à une solution diplomatique". "Nous soutenons l’initiative américano-française pour un cessez-le-feu de 21 jours", a-t-il ajouté réitérant l'attachement du Liban à la résolution 1701. "Les bombardements et la guerre n’apportent pas la sécurité, seul le respect des résolutions internationales peut mettre fin à l’agression", a déclaré M. Hachem.
La résolution 1701 du Conseil de sécurité de l'ONU a été adoptée le 11 août 2006 pour mettre fin à la guerre de juillet 2006 entre Israël et le Hezbollah au Liban. Elle prévoit le retrait des forces israéliennes du sud du Liban, le déploiement de l'armée libanaise et de la Finul, ainsi que le désarmement des milices.
"La France appelle pour un cessez le feu immédiat", a déclaré le représentant permanent de la France à l'ONU, Nicolas de Rivière assurant que la proposition de cessez-le-feu de 21 jours au Liban, lancée depuis l'ONU en septembre, était "toujours sur la table". Cette proposition a été rejetée par Israël, qui a intensifié ses frappes et mené des incursions terrestres.
Selon Al-Arabiya, qui cite la radio israélienne, le président américain Joe Biden a demandé au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de mettre fin à l'opération militaire au Liban le plus rapidement possible afin qu'un accord politique puisse être trouvé. M.Netanyahu a refusé affirmant qu'il s'agissait d'une opportunité rare pour réaliser des avancées militaires et politiques, et qu'un tel accord devrait être durable.
La Sûreté Générale a arrêté à Deir el-Qamar un ressortissant syrien accusé de collaboration avec Israël, rapporte l'Agence nationale d’information (Ani, officielle). Sa mission consistait à localiser et inspecter des sites après leur bombardement. Selon Ani, l'individu s'était rendu dans la région du Chouf après avoir été blessé à Beyrouth.
Le Canada a déclaré que l'incident au cours duquel les troupes israéliennes ont tiré sur des Casques bleus était « alarmant et inacceptable ». « Le Canada appelle à la protection des soldats de la paix et des travailleurs humanitaires, et demande à toutes les parties de se conformer au droit humanitaire international », a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué publié sur X, cité par Reuters.
Le porte-parole de la Finul Andrea Tenenti a déclaré que les Casques bleus sont déterminés à rester à leurs postes dans le sud du Liban malgré les récentes attaques israéliennes et les incitations de l'armée israélienne en progression de partir, rapporte une journaliste d'al-Jazeera sur X.
"C'est sans aucun doute l'un des incidents les plus graves que nous ayons observés au cours des 12 derniers mois. Nous restons jusqu'à ce qu'il devienne impossible de continuer à opérer", a affirmé M. Tenenti, après les tirs d'un char israélien contre le QG de la Finul ayant blessé deux Casques bleus indonésiens.
Les derniers développements au Liban-Sud et dans la Békaa :
-L'aviation israélienne a ciblé la localité de Deir Qanoun el-Nahr (caza de Tyr), derrière le bâtiment de la municipalité. Une violente attaque a également ciblé Naqoura, dans le même caza.
-Une attaque a visé Temnine (caza de Baalbeck) dans la Békaa. Les environs de Hermel (caza du même nom) et les environs d'al-Qasr, localité proche de la frontière syrienne, ont été frappés.
Le représentant adjoint des États-Unis à l'ONU a affirmé que la solution à la crise réside "dans un Liban fort et véritablement souverain, protégé par une force de sécurité légitime incarnée par les Forces armées libanaises", lors d'une déclaration pendant la session du Conseil de sécurité en cours, centrée sur la situation au Moyen-Orient.
"La communauté internationale doit se concentrer sur l'aide au renforcement des institutions de l'État libanais afin qu'elles puissent exercer un contrôle effectif sur le territoire libanais", a-t-il ajouté lors de son discours.
"Les Américains sont en contact avec nous et nous disent qu'ils sont pour une solution. Sauf qu'il y a beaucoup de mots et peu d'actes", a affirmé le chef du Parlement libanais Nabih Berry à al-Jadeed, dans des propos cités par l'Agence nationale d'information (ANI, officielle). "Les batailles ont une influence directe et poussent la communauté internationale à trouver une solution", a-t-il ajouté en réponse à une question sur les opérations et attaques du Hezbollah contre Israël.
"La seule résolution qui vaille, c'est la 1701. La 1559 est maintenant derrière nous", a ajouté M. Berry, qui indique travailler avec le Premier ministre sortant Nagib Mikati pour aboutir à un cessez-le-feu au Liban.
Abbas Baalbaki, un chercheur à l'AUB spécialisé dans les matériaux dangereux, a visité le site de la frappe israélienne dans le quartier de Basta à Beyrouth environ une demi-heure après l'attaque et a constaté un nombre important de personnes présentant des symptômes respiratoires graves.
« Peut-être que la pression a affecté leurs poumons, peut-être qu'ils ont inhalé trop de poussière, mais ce qui est curieux, c'est que ces personnes avaient des vêtements relativement propres », explique M. Baalbaki à L'Orient-Le Jour. S'ils avaient été plus proches de l'explosion, précise-t-il, ils auraient été couverts de poussière, « blancs de la tête aux pieds ».
Les explosions de ce type génèrent des particules mesurant 2,5 micromètres de diamètre ou moins, c'est-à-dire suffisamment fines pour pénétrer profondément dans les poumons et être absorbées par le sang, explique M. Baalbaki. Il ajoute qu'il sera important de noter si les hôpitaux signalent demain matin des symptômes respiratoires inhabituels chez les patients amenés pour traitement.
Dans une vidéo publiée sur X et tournée « dans un village chiite du Liban-Sud » dont le nom n’a pas été communiqué, le porte-parole de l’armée israélienne Daniel Hagari a déclaré avoir retrouvé dans une habitation « un dépôt d’armes de la force al-Radwane du Hezbollah, avec des gilets pare-balles, des casques, du matériel de vision nocturne et des mines ».
« Toutes ces armes ont été réunies dans cette maison, en préparation à la grande invasion appelée "Occupation de la Galilée" (…) Nous passons de maison en maison pour collecter ce matériel (…) La résolution 1701 interdit la présence d’armes ici », a encore indiqué Daniel Hagari.
⚡ Un nouveau bilan de 22 morts et 117 blessés dans la frappe sur Beyrouth ce soir a été annoncé par le ministère de la Santé.
🔴 La chaîne du Hezbollah al-Manar indique qu'une "tentative d'assassinat contre le responsable de l'unité de coordination du Hezbollah, Wafic Safa, a échoué" dans les frappes israéliennes sur Beyrouth, en citant "une source du commandement" du parti.
Une des frappes sur Beyrouth visait "un responsable du Hezbollah" rapporte l’AFP citant une source sécuritaire libanaise, sans plus de détails.
« J’ai entendu les missiles passer au-dessus de nos têtes. J’étais terrifiée. Ils peuvent raser Beyrouth en un instant », témoigne une mère de famille à Ras el Nabaa. « Il y avait une odeur de poudre et de la fumée noire. J’ai demandé à ma fille rentrer tout de suite », poursuit-elle.
« Les ambulances et les pompiers n’ont pas arrêté depuis. C’est une frappe qui a ciblé un complexe près de chez nous dont j’ignorais l’existence », indique cette femme à notre journaliste Lyana Alameddine.
Pour l’heure, elle ne compte pas quitter Beyrouth et estime que les frappes israéliennes restent ciblées.
Témoignage : "On regardait la télé en buvant un café lorsque les frappes ont eu lieu. C’était pire qu’un tremblement de terre", témoigne une habitante de Ras el-Nabaa de 67 ans. Ras el-Nabaa est l'un des quartiers du coeur de Beyrouth visé par le raid israélien.
"Tout le quartier a hurlé de peur. Mes enfants sont encore sous le choc, ils n’arrivent pas à parler. Il y avait beaucoup de blessés et de la fumée rouge et noire. Les gens essayaient de fuir, sans savoir où aller. À côté de chez moi, il y a une école pleine de déplacés. Ils ne savent pas où aller non plus", indique cette femme à L’Orient-Le Jour. "Et puis, à quoi ça sert de partir, rien n’est sûr au Liban. Je ne sais pas quoi penser. Je n’arrive plus à réfléchir", soupire-t-elle.
Selon un nouveau bilan du ministère de la Santé, le bombardement israélien sur les quartier de Ras el-Nabaa et Basta, au coeur de Beyrouth, a fait 18 tués et 92 blessés.
Les tirs des troupes israéliennes contre la Finul sont une "violation grave du droit international", a dénoncé jeudi le ministère des Affaires étrangères espagnol, en demandant que la sécurité des Casques bleus soit "garantie".
Trois soldats israéliens ont été tués dans le nord de la bande de Gaza, a annoncé jeudi dans un communiqué l'armée israélienne, qui intensifie ses opérations dans la zone. Selon l'armée, 353 soldats sont morts dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre à Gaza il y a un an. L'armée israélienne est engagée dans des combats dans le nord du territoire palestinien face au Hamas, notamment autour de Jabalia, qu'elle assiège depuis dimanche. Elle a également mené des frappes aériennes, estimant que le mouvement palestinien y reconstruit ses capacités, malgré des mois de combats et bombardements.
Les Etats-Unis sont "très préoccupés" par les informations faisant état de tirs israéliens contre la Finul, a dit jeudi un porte-parole du Conseil national de sécurité. "Israël mène des opérations ciblées près de la Ligne bleue (qui sépare le Liban d'Israël, ndlr) pour détruire les infrastructures du Hezbollah qui pourraient être utilisées pour menacer des citoyens israéliens. Pendant qu'ils conduisent ces opérations, il est vital qu'ils ne menacent pas la sécurité des forces de maintien de la paix de l'ONU", a-t-il ajouté.
Quant aux développements à la frontière libano-israélienne :
-Le Hezbollah dit avoir visé une caserne de l'armée israélienne dans la localité de Yiftah.
-Des avions de chasse israéliens ont mené des frappes à Cheaïtiyé, Naqoura, Jibbein (Tyr) et Yater (Bint Jbeil), selon notre correspondant au Liban-Sud.
Plusieurs frappes israéliennes ont été rapportées dans la Békaa ce soir, selon notre correspondante Sarah Abdallah :
- Des frappes ont été menées à Hermel, chef-lieu du caza du même nom.
- Deux frappes ont été menées à Baalbeck dont une sur la localité de Khodr. Une des frappes a visé une usine d'aluminium.
- Deux frappes ont eu lieu à Nabi Chit (caza de Baalbeck).
- Une frappe sur Tobchar, dans les hauteurs de Nabi Chit.
- A Talya (Baalbeck), une frappe a été rapportée.
- Une frappe a eu lieu à Chmestar (Baalbeck).
⚡ Un premier bilan officiel a été publié concernant les frappes israéliennes sur Beyrouth : 11 tués et 48 blessés. "Aucun don de sang n'est nécessaire" pour le moment, ajoute le ministère de la Santé dans son communiqué.
Le ministère "demande aux médias et aux réseaux sociaux d’arrêter de lancer des appels aux hôpitaux pour des dons de sang car cela risque d'entraîner la confusion dans les opérations de sauvetage et d’urgence".
🔴 L'armée israélienne a émis un ordre d'évacuation aux habitants de deux bâtiments du quartier de Haret Hreik, dans la banlieue sud de Beyrouth. Selon les cartes montrées par le porte-parole arabophone de l'armée israélienne Avichay Adraee sur X, le premier est situé près de l'université libanaise des sciences et lettres. Le second est tout proche d'une station-essence "Alamé".
Des sources citées par notre correspondante dans la Békaa ont démenti des informations concernant la mort du secrétaire général du parti Baas au Liban, Ali Hijazi, dans les frappes sur Beyrouth ce soir.
🔴 Les frappes israéliennes sur Beyrouth ont fait au moins six morts, indique l'AFP en citant une source médicale.
C'est la troisième fois que Beyrouth intra muros est visée par Israël depuis le début du conflit. Une frappe ciblée avait tué des membres du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) à Cola le 30 septembre. Puis une frappe avait touché un centre du Comité sanitaire islamique (CSI), affilié au Hezbollah, à Bachoura, la semaine dernière, tuant sept de ses membres ainsi que deux civils.
⚡ Les frappes israéliennes sur Beyrouth ont visé "au moins une figure du Hezbollah", rapporte Reuters en citant une source sécuritaire libanaise. Aucun nom n'est précisé.
La chaîne 12 israélienne affirme que le responsable de l'unité de coordination du Hezbollah, Wafic Safa, aurait été visé dans l'attaque. Mais cela n'est pas confirmé pour le moment.
Le Hezbollah a revendiqué une frappe à 15h40 contre des soldats israéliens dans la localité de Kfar Giladi, ainsi qu’une quatrième attaque, à 20h05, contre des soldats israéliens qui essayaient de récupérer des blessés à Ras Naqoura (Tyr).
Selon l'agence Reuters, le bilan des attaques israéliennes sur Beyrouth est d'au moins deux morts et neuf blessés.
Les frappes israéliennes sur Beyrouth ont fait au moins un mort et cinq blessés, selon une source à l'hôpital de l'AUB contactée par L'Orient-Le Jour.
La chaîne du Hezbollah al-Manar indique que "de nombreux morts et blessés" ont été extirpés des décombres après l'attaque israélienne sur Beyrouth. D'autres médias font également état de plusieurs tués et blessés.
Selon la chaîne locale MTV citant "des médias israéliens", l'une des frappes a ciblé "une personnalité exceptionnelle", sans plus de précisions.
Selon la chaîne al-Jadeed, l'une des deux frappes israéliennes sur Beyrouth a entraîné l'effondrement total d'un bâtiment.
Selon la chaîne al-Jadeed, ce sont deux frappes qui ont touché la capitale : la première sur Ras el-Nabaa, l'autre à proximité sur le quartier de Basta.
L'Agence nationale d'information (Ani, officielle) fait état de son côté d'une "attaque dans la zone de Ras el-Nabaa, Noueiri", sans plus de détails. Elle ajoute que des ambulances se dirigent sur place.
La frappe israélienne a visé une zone située entre les quartiers beyrouthins de Ras el-Nabaa et Bourj Abi Haïdar, rapporte notre correspondant.
⚡ Une détonation a été entendue à Beyrouth, rapportent plusieurs médias locaux. Certains font état d'une frappe dans la banlieue-sud de Beyrouth, d'autres d'une frappe dans la capitale même, vers le quartier de Ras el-Nabaa.
La France a déclaré qu'elle "attendait des explications" d'Israël après que des troupes de maintien de la paix de l'ONU ont été ciblées au Liban, rapporte Reuters.
''La France exprime sa profonde préoccupation suite aux tirs israéliens qui ont touché la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) et condamne toute attaque contre la sécurité de la Finul'', a déclaré le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué, ajoutant qu'aucun des 700 soldats de la mission n'avait été blessé.
''Nous attendons des explications de la part des autorités israéliennes. La protection des Casques bleus est une obligation qui s'applique à toutes les parties d'un conflit.''
La frappe israélienne plus tôt à Karak a fait quatre morts et 18 blessés, selon notre correspondante dans la Békaa. Deux personnes sont toujours portées disparues.
La frappe qui a touché Riyak, elle, a fait cinq morts et huit blessés, ajoute notre correspondante.
Les tirs des troupes israéliennes contre la force de l'ONU déployée entre le Liban et Israël (Finul) "pourraient constituer des crimes de guerre", a accusé jeudi soir le ministre italien de la Défense Guido Crosetto cité par l'AFP.
"Les actions hostiles commises de manière répétée par les forces israéliennes contre la base de la Finul pourraient constituer des crimes de guerre et représentent certainement de très graves violations des normes du droit international humanitaire", a affirmé le ministre lors d'une conférence de presse.
Les forces israéliennes ont refoulé pour la cinquième fois consécutive des livraisons de carburant destinées aux hôpitaux de la ville de Gaza et du nord de l'enclave, a indiqué le bureau de presse du gouvernement de Gaza dans un communiqué.
En conséquence, le communiqué prévient que tous les hôpitaux et les installations du ministère de la Santé risquent d'interrompre leurs activités dans les 24 heures en raison du manque de carburant, certaines installations ayant déjà consommé leurs stocks.
« Nous sommes confrontés à un crime perpétré par l'armée d'occupation dans le cadre de la destruction du système de santé et des hôpitaux », indique le communiqué.
"Nous sommes concentrés sur la lutte contre les terroristes du Hezbollah. Notre dialogue et notre coordination avec la Finul se poursuivront dans le sud du Liban", a affirmé le représentant d'Israël à l'ONU Danny Danon. "Notre recommandation est que la Finul se relocalise cinq kilomètres au nord pour éviter le danger, alors que les combats s'intensifient et que la situation le long de la Ligne Bleue reste volatile en raison de l'agression du Hezbollah", a-t-il ajouté.
"Israël n'a aucun désir d'être au Liban, mais fera ce qui est nécessaire pour éloigner les terroristes du Hezbollah de sa frontière nord afin que nos 70.000 résidents, qui sont des réfugiés dans leur propre pays, puissent retourner en toute sécurité chez eux", a-t-il conclu.
Un ressortissant syrien soupçonné de travailler pour le compte des renseignements israéliens a été arrêté cette semaine à Zghorta au Liban-Nord, a confirmé jeudi à L'Orient-Le Jour une source au sein de la Sécurité de l’Etat.
▶️ Plus d’informations ici.
Des pauses humanitaires ont été convenues pour permettre à une deuxième série de vaccinations contre la polio, ciblant 590 000 enfants de moins de 10 ans, de commencer dans la bande de Gaza le 14 octobre, a déclaré la directrice générale de l'agence des Nations unies pour l'enfance (Unicef) Catherine Russell, citée par Reuters.
« Des pauses humanitaires spécifiques à certaines zones ont été décidées. Il est essentiel que ces pauses soient respectées par toutes les parties. Sans elles, il est impossible de vacciner les enfants », a-t-elle déclaré dans un communiqué.
La première phase de la campagne de vaccination contre la polio, qui a débuté le 1er septembre, a atteint son objectif de 90 % des enfants de moins de 10 ans, selon les Nations unies. Elle s'est déroulée en plusieurs phases sur deux semaines, pendant des pauses humanitaires dans les combats entre Israël et le Hamas.
L'armée israélienne a frappé Kfar Remmane et Kfar Dounine, dans le caza de Nabatiyé, selon des informations de notre correspondant au Liban-Sud.
« La banlieue sud n’est pas comme le reste de Beyrouth. Les Libanais qui résident dans la banlieue ont finalement compris que le Hezbollah avait mis leur vie en danger et transformé leur banlieue en base terroriste », a déclaré le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, dans une publication sur X. « Notre guerre n'est pas contre le peuple libanais, mais contre le Hezbollah terroriste, qui a stocké des armes au cœur de la banlieue sud », a-t-il ajouté.
L'Italie a protesté auprès d'Israël après les tirs israéliens sur des positions des Casques bleus de l'ONU au Liban, a déclaré le ministre italien de la Défense Guido Crosetto cité par Reuters.
Tirer sur des bases de la FINUL est « totalement inacceptable » et constitue une violation flagrante du droit international, a ajouté M. Crosetto dans un communiqué.
Un homme a été tué à Khiam, village du caza de Marjeyoun au Liban-Sud, après une frappe aérienne israélienne plus tôt dans la journée, ont déclaré des habitants à notre correspondant.
Le Hezbollah indique avoir visé à 16h15 des soldats israéliens stationnés près du cimetière de Yaroun (caza de Bint Jbeil) au Liban-Sud. Le parti chiite a également attaqué, à 16h40, des soldats stationnés dans localité israélienne de Yiron, située en face de Yaroun. À 17h, le Hezbollah dit avoir attaqué pour la troisième fois des soldats israéliens qui tentaient d'évacuer des blessés parmi les leurs après une attaque contre un véhicule militaire à Ras Naqoura.
Quels sont les objectifs d'Israël au Liban ? La séquence qui est en train de se jouer signe-t-elle la fin d'un monde ? Qu'en est-il du rôle du Hezbollah au Liban ? Peut-on encore décemment parler d'un cessez-le-feu ?
▶️ Posez ici vos questions à notre co-rédacteur en chef, Anthony Samrani.
La France et l'Italie vont réunir les pays européens contributeurs à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) après des tirs d'un char israélien contre son QG ayant blessé deux Casques bleus indonésiens, a appris l'AFP auprès du ministère français des armées.
Cette réunion par visioconférence, décidée lors d'un entretien entre le ministre français Sébastien Lecornu et son homologue italien Guido Crosetto, se tiendra la semaine prochaine à une date qu'il reste à préciser. Outre la France et l'Italie, l'Espagne et l'Irlande sont les autres contributeurs européens de la Finul.
Selon un bilan du ministère de la Santé, la frappe israélienne plus tôt dans la journée à Karak, dans la Békaa, a fait 4 morts et 17 blessés. Les secouristes continuent de déblayer sur place.
Des enquêteurs de l'ONU, évoquant des "crimes contre l'humanité", accusent Israël de viser délibérément les installations de santé de la bande de Gaza, tout en torturant et tuant son personnel médical.
"Israël met en oeuvre une politique concertée de destruction du système de santé de Gaza dans le cadre de sa plus large offensive sur Gaza", a déclaré jeudi dans un communiqué la Commission d'enquête indépendante internationale des Nations unies.
Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto a convoqué l'ambassadeur d'Israël à Rome après des tirs, le même jour, d'un char israélien contre le QG de la Force de l'ONU au Liban (Finul), a appris l'AFP de source gouvernementale.
Deux casques bleus ont été blessés à la suite de ces tirs, provoquant l'inquiétude de l'Italie qui est le premier pays occidental contributeur de la Finul en termes d'effectifs, avec près de 900 militaires mobilisés.
Un Israélien blessé hier dans une attaque à l'arme blanche dans la ville de Hadera, dans le centre d’Israël, est mort des suites de ses blessures, a annoncé le centre médical Hillel Yaffe de Hadera. "Malheureusement, malgré les nombreux efforts de l'équipe médicale, la mort du blessé dans un état critique a été prononcée", indique un communiqué de l'hôpital.
La municipalité a identifié l'homme comme étant Rafael Mordechai Fishof, 35 ans, juif ultra-orthodoxe et père de six enfants. Six personnes ont été blessées mercredi en fin de matinée lors d'une attaque au couteau à Hadera. L'assaillant, qui s'est enfui à moto a été arrêté après avoir été blessé par un passant armé d'un pistolet.
La police n'a donné aucune information sur l'état-civil du suspect mais les médias locaux l'ont identifié comme Ahmad Jabareen, 36 ans, un citoyen israélien de la ville arabe d'Oum al-Fahm.
La Haute Cour israélienne a rendu une ordonnance provisoire ordonnant à l'État de répondre aux raisons pour lesquelles les habitants de 14 localités situées près de la frontière nord d'Israël n'ont pas été évacués en raison de la guerre ou n'ont pas été indemnisés, rapporte le Haaretz.
La publication indique que "sept des localités qui ont présenté la pétition se trouvent à une distance maximale de cinq kilomètres (environ trois miles) de la frontière. Elles figuraient également sur une liste de lieux à évacuer autorisée par le ministre de la défense en octobre, mais elles n'ont pas été évacuées. Les sept autres se trouvent à une distance allant de cinq à huit kilomètres de la frontière, et "la guerre a affecté la vie quotidienne de leurs habitants".
Le ministre sortant libanais des Télécoms, Johnny Corm, a salué sur X le travail des "équipes de Touch et Alfa qui ont rétabli les communications à Rmeich, en coopération avec l'armée libanaise, le président du Conseil municipal et les personnalités locales". Il assure que son ministère "restera toujours prêt à suivre tout dysfonctionnement du réseau afin de soutenir la résilience de nos compatriotes dans le Sud et dans toute autre région".
Hier, des proches de personnes restées à Rmeich avaient affirmé avoir perdu tout contact avec ce village.
“J’ai été informé de la situation dans le sud du Liban. Tous les soldats irlandais sont présents et continuent d'accomplir leurs devoirs avec distinction. Tout tir à proximité des troupes ou des installations de la Finul est irresponsable et doit cesser immédiatement”, écrit sur X Simon Harris, Premier ministre irlandais.
Une cinquantaine de roquettes ont été tirées depuis le Liban, certaines ont atterri dans la ville israélienne, selon l'armée israélienne citée par le Haaretz.
Le Hezbollah a revendiqué une attaque à 15h30 contre des soldats israéliens « lors de leur avancée vers la région de Knaysé, entre Meis el-Jabal et Mhaibib », dans le caza de Marjeyoun, sur le territoire libanais.
Le parti chiite a également attaqué, à 15h45, la localité israélienne de Zvulun, située au nord de Haïfa.
Le Hezbollah a revendiqué une attaque menée à 15h contre une troupe de soldats israéliens sur la colline de Majdal à Meis el-Jabal, au Liban-Sud, par des salves de roquettes.
Le parti chiite a également revendiqué une autre attaque menée à 15h15 contre des soldats israéliens près du village israélien de Manara, face à Houla.
Les derniers développements au Liban-Sud :
-L'artillerie israélienne a frappé une zone entre Kfar Kila et Tal el-Nhas, dans le caza de Marjeyoun.
-Une frappe israélienne sur une habitation à Mahrouné, village du caza de Tyr, a tué cinq personnes, rapportent des secouristes à notre correspondant.
-L'aviation israélienne a ciblé Zebqine, Majdel Zoun et Tayr Harfa, dans le caza de Tyr.
Deux missiles lancés par un drone israélien ont ciblé un immeuble de quatre étages dans la localité de Karak (Békaa), selon notre correspondante Sarah Abdallah. Ils ont été suivis d'une lourde frappe menée par des avions de chasse israéliens au même endroit.
Le mouvement Amal a organisé des funérailles pour les victimes de la frappe israélienne de la nuit sur Derdghaya (caza de Tyr). Les funérailles ont été suivies par des responsables locaux du caza de Tyr.
Le cheikh Mohammad Bazzi a dirigé la prière pour les défunts au cimetière Al-Zahraa de Tyr.
Joseph Geryes Baddaoui, une des victimes, a eu droit à une cérémonie funéraire séparée à l'église grecque-catholique de Tyr, menée par le père Marius Khairallah, en présence des dirigeants du mouvement Amal. Il a ensuite été enterré au cimetière de Tyr.
Dans un communiqué, la Finul indique que le tir israélien a « atteint directement » le mirador visé et provoqué « la chute » des Casques bleus qui y étaient stationnés. Elle précise que leurs blessures « ne sont heureusement pas graves, mais qu'ils restent hospitalisés ».
L'armée israélienne a également tiré sur la position « 1-31 » de la Finul à Ras Naqoura, « touchant l'entrée du bunker où des Casques bleus se réfugiaient, endommageant des véhicules et un système de communication ». Un drone israélien a été observé survolant la position de la Finul jusqu'à l'entrée du bunker ».
Le Hezbollah a revendiqué deux nouvelles opérations :
- Il a "ciblé à nouveau une unité militaire israélienne qui tentait une nouvelle fois de récupérer des blessés" après un tir de "missile guidé" sur un char à Ras Naqoura.
- Il a frappé avec des roquettes Kfar Giladi, localité du Nord israélien située face à Maroun el-Ras.
La Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul) a confirmé que deux Casques bleus ont été blessés dans un tir de « char Merkava » de l'armée israélienne sur une tour d'observation du quartier général de la force onusienne à Naqoura.
⚡ Le QG de la Force intérimaire de l'ONU au Liban (Finul), à Naqoura, et plusieurs autres positions, ont été "frappés de manière répétée" lors d'un échange de feu entre Israël et le Hezbollah, a indiqué la Finul.
Une source au sein de la force onusienne avait fait état à L'OLJ de "trois positions frappées" et de deux Casques bleus blessés.
Un "missile lancé depuis le Liban a explosé dans une zone ouverte à Jénine", en Cisjordanie occupée, a rapporté l'armée israélienne, citée dans le Haaretz. Aucune sirène n'a été activée.
Jénine est située à une soixantaine de kilomètres de la Ligne bleue. Jusqu'à présent le Hezbollah n'a pas revendiqué de tirs à cette distance de la frontière.
Le Hezbollah dit avoir frappé "avec une salve de roquettes" un groupe de militaires israéliens qui tentaient de "récupérer des blessés" au niveau de Ras Naqoura. Peu avant, le parti chiite avait revendiqué une frappe de "missile guidé" sur un tank dans cette zone, disant avoir détruit le véhicule et "tué et blessés" son équipage.
La situation au Liban-Sud, selon notre correspondant local, Mountasser Abdallah :
- Deux personnes ont été tuées et trois blessées dans une intense frappe aérienne israélienne sur Mayfadoun, dans le caza de Nabatiyé.
- Un raid aérien a ciblé Dhaïra (Tyr)/
- Des échanges de tirs et de tirs d'artillerie ont été entendus le long de la frontière, au niveau de Meis el-Jabal et ses environs (Marjeyoun).
- Deux bombardements ont été signalés à Aïta el-Chaab (Bint Jeil).
⚡ Des troupes israéliennes ont ouvert le feu sur trois positions tenues par les Casques bleus de l'ONU dans le sud du Liban jeudi, a déclaré une source de l'ONU à Reuters, sans pouvoir immédiatement préciser le type de tirs. La source a précisé que l'un des sites visés était la base principale de la FINUL à Naqoura.
Peu avant, le Hezbollah avait indiqué avoir lancé un "missile guidé" sur un tank israélien avançant vers Ras Naqoura, puis sur des militaires venus évacuer les "blessés".
Le ministère de la Santé à Gaza, a annoncé un nouveau bilan de 42.065 morts dans le territoire palestinien depuis le début de la guerre avec Israël il y a plus d'un an.
Au moins 55 personnes ont été tuées ces dernières 24 heures, a-t-il indiqué dans un communiqué, ajoutant que 97.886 personnes avaient été blessées dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre le 7 octobre 2023.
Le Hezbollah a revendiqué deux nouvelles attaques :
- Contre des soldats israéliens postés à Kfar Giladi, face à Maroun el-Ras, avec "une salve de roquettes", à 11h15.
- Contre un "tank israélien qui avançait en direction de Ras Naqoura (Tyr)". Ce véhicule a été frappé avec "des missiles guidés" et détruit. L'équipage a été "tué et blessé", selon le Hezbollah.
Au moins 16 Palestinians ont été tués dans une frappe israélienne sur une école abritant des déplacés à Deir el-Balah, dans le sud de la bande de Gaza, ont indiqué des secouristes cités par Reuters. La frappe a visé l'école Roufaida, dans l'ouest de Deir el-Balah.
Deux frappes aériennes israéliennes ont visé Deir Kifa dans le caza de Tyr. La première a touché une maison, tandis que la seconde a frappé un verger, selon des riverains, cités par notre correspondant.
Les raids israéliens sur la frontière entre le Liban et la Syrie, au niveau du Hermel, ont fait quatre blessés, dont deux soldats, à Haouch el-Sayyed Ali, rapporte notre correspondante Sarah Abdallah.
Une entreprise de défense israélienne, Elbit Systems, a été visée par des tirs jeudi matin dans le sud-ouest de la Suède, sans faire de blessé, ont indiqué la police et des médias suédois.
"Nous avons reçu l'alerte ce matin, vers 09H30, concernant des coups de feu contre une entité israélienne à Kallebäck, dans la région de Göteborg", a précisé Fredrik Svedemyr, porte-parole de la police. Un adolescent de moins de 15 ans a été arrêté, selon le quotidien Aftonbladet.
Le point sur la situation au Liban-Sud, selon les informations de notre correspondant Mountasser Abdallah.
Entre 10h00 et 11h00, des raids aériens ont visé : Baraachit, Safad el-Battikh, Chakra, Zaoutar el-Gharbiyé, Debbine, Deir Kifa, Nafakhiyé et Deir Antar. Des bombardements d'artillerie ont visé Naqoura (Tyr).
L'homme arrêté mardi dans la banlieue sud de Beyrouth après être entré avec un passeport britannique et s'être présenté comme journaliste d'investigation, a été expulsé du Liban vers les États-Unis avec l'aide de l'intervention américaine, selon le média israélien Yediot Ahronoth. Il aurait été en détention d'un passeport israélien.
La situation au sud du Liban, selon notre correspondant Mountasser Abdallah :
- Des raids aériens israéliens ont visé les alentours de Naqoura et la localité de Srifa, dans le caza de Tyr.
- Des avions de chasse israéliens ont lancé des missiles sur Zaoutar el-Gharbiyé (Nabatiyé).
- Une frappe aérienne a visé la localité de Debbine (Marjeyoun).
Comme il le fait désormais tous les matins, le porte-parole arabophone de l’armée israélienne, Avichay Adraee, a réitéré aux habitants du sud du Liban qui leur est “interdit” de retourner dans les maisons évacuées des villages du Sud car l’armée israélienne continuer “d’y attaquer des sites du Hezbollah dans et près de villages”. “Toute personne qui se dirige vers le Sud met sa vie en danger”, a-t-il écrit sur X.
Après la frappe sur Derdghaya, qui a fait sept morts, parmi lesquels cinq secouristes de la Défense civile libanaise, le mouvement Amal a annoncé que deux de ses "combattants" sont morts dans ce raid israélien : Mohammad Nazzal, né à Srifa en 1991 et Bassam el-Moussaoui, né à Arzoun en 1976. L'association des Scouts de la mission islamique, l'organisme de secours du mouvement Amal, a de son côté annoncé la mort d'un de ses secouristes, Hassan Issa, 45 ans, également tué à Derdghaya, à l’est de Tyr.
Le mouvement Amal a en outre annoncé la mort d’un autre de ses combattants, tué lors du raid israélien sur Mazraat el-Moutarba (caza de Saïda) : Mahmoud Bahzad el-Amine né à Matariyé en 1980.
Le Hezbollah a revendiqué quatre frappes de « missiles » simultanées, à 10h, contre des localités israéliennes situées dans le « Doigt de Galilée », l'extrême nord de l'Etat hébreu, face aux villages libanais du caza de Marjeyoun. La première a ciblé Kiryat Shmona, la deuxième des soldats qui se trouvaient au niveau du site « d'el-Marj », la troisième des militaires israéliens à Beit Hillel et la quatrième un déploiement de soldats à Ma'ayan Baruch.
De son côté, l'armée israélienne dit avoir repéré 40 tirs de roquettes en provenance du Liban, vers « la Haute Galilée », l'extrême nord de l'Etat hébreu. « Certains » des projectiles ont été interceptés, a affirmé l'armée sur X.
L'armée israélienne annoncé qu'elle avait éliminé deux "agents du Hezbollah qui avaient l'intention de mener des attaques terroristes dans les communautés du nord" d'Israël.
Selon un communiqué publié par le porte-parole arabophone de l'armée, Avichay Adraee, les avions de combat israéliens ont ciblé Ahmad Moustafa el-Hajj Ali, présenté comme le commandant de la région de Houla (Marjeyoun) au sein du Hezbollah et "responsable de centaines de tirs de roquettes et de missiles antichars en direction de la région de Kiryat Shmona". Une autre frappe israélienne a tué Mohammad Ali Hamdan, le commandant de l'unité antichar de la région de Meis el-Jabal (Marjeyoun), "qui était responsable des tirs antichar vers les communautés du Nord."
Le bilan provisoire de la frappe israélienne contre le salon de l'église de Derdghaya, à l'est de Tyr, est passé à sept victimes, dont cinq membres de la Défense civile libanaise (Abdallah Moussaoui, son frère Bassam, Joseph Baddaoui, Hassan Issi et Ali Najdi), dont la mort a été rapportée dans la nuit. Deux civils ont également été tués avec eux : Mohammad Nazzal et Maher Naïm, selon notre correspondant dans le Sud, Mountasser Abdallah. Il indique que les recherches se poursuivent sous les décombres.
Appel de Biden à Netanyahu pour les civils au Liban ; frappes nocturnes meurtrières dans la Békaa et au Liban-Sud : retrouvez ici tout qu'il faut savoir ce matin.
Selon notre correspondante dans la Békaa, une autre frappe a visé la zone de Haouch el-Sayyed Ali, à la frontière entre la Syrie et le Liban, au niveau du Hermel.
L'armée israélienne a bombardé la frontière entre le Liban et la Syrie, au niveau du village de Haouch el-Sayyed Ali, entre le Hermel du côté libanais et la région de Homs, côté syrien. Cette frappe a visé le poste-frontière dit de "Nasreddine".
Selon notre correspondante dans la Békaa, Sarah Abdallah, la frappe de ce matin sur Sohmor a fait deux morts et un blessé. Celle sur Bouday a tué six personnes et fait deux blessés, celle sur les environs de Baalbeck quatre morts.
Un navire a été endommagé par un "projectile" au large du port d'Hodeida, contrôlé par les rebelles houthis, dans l'ouest du Yémen, a rapporté l'agence de sécurité maritime britannique (UKMTO), précisant qu'il n'y avait pas de victimes.
L'agence n'a pas indiqué qui était derrière l'attaque mais les houthis revendiquent régulièrement des tirs vers des navires qu'ils estiment liés à Israël en mer Rouge et dans le Golfe d'Aden. Ils disent agir en soutien aux Palestiniens de la bande de Gaza.
Depuis ce matin, trois nouveaux bombardements aériens ont visé Khiam, qui est également ciblée par des tirs d'artillerie. Un avion de chasse a également frappé Maachouk, à l'est de Tyr.
Au Liban-Sud, des frappes aériennes et d'artillerie ont visé, tout au long de la nuit, Khiam, Kfar Kila, Arzoun, Dhaïra, Alma el-Chaab, Naqoura, Mazraat el-Moutarba, Adloun et Bourj el-Chemali. Au moins une personne a été tuée à Arzoun, un homme identifié comme Majed Jaber, originaire de Srifa. Son fils a été sorti vivant des décombres du bâtiment visé. A Matariyé, au nord de Tyr, six personnes ont été blessées dans la frappe, l'une d'entre elles se trouve dans un état critique.
Dans la nuit également, un raid aérien israélien sur Bouday, dans le caza de Baalbeck, a tué cinq personnes de la famille Chamas et fait des blessés. D'autres personnes, dont le nombre n'était pas immédiatement clair, ont été tués dans des bombardements sur Maydoun et Sohmor, dans la Békaa-Ouest. Les secouristes qui ont voulu se rendre sur les lieux en ont été empêchés par des drones israéliens. Dans la vallée de la Békaa, d'autres frappes ont visé la périphérie de Baalbeck et le Hermel.
Au Liban-Sud et dans la Békaa, la nuit a été meurtrière, selon les informations obtenues de sources locales, sécuritaires et médicales par nos correspondants Mountasser Abdallah et Sarah Abdallah.
Avant minuit, cinq membres de la Défense civile libanaise ont été tués dans une frappe israélienne contre le salon de l'église de Derdghaya, à l'est de Tyr. Le chef de l'antenne régionale de la Défense civile dans le caza de Tyr, Abdallah Moussaoui figure parmi les victimes.
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