Le Premier ministre libanais sortant, Nagib Mikati, a déclaré mercredi, lors d'une réunion d'urgence de son cabinet, que la situation s'était désormais « intensifiée à un niveau dangereux », au lendemain d'une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth et alors que le chef du Hamas Ismaïl Haniyé a été assassiné à Téhéran.
La frappe sur Haret Hreik a fait quatre morts, deux femmes et deux enfants, selon le dernier bilan publié par l'Agence nationale d'Information (Ani, officielle). Le Hezbollah n'a toujours pas confirmé si la cible de la frappe, Fouad Chokor, un haut commandant militaire, avait été tué dans ce bombardement, comme l'a annoncé Israël.
À l'issue du Conseil, le ministre sortant de l'Information, Ziad Makary, a indiqué que « la session du gouvernement restera ouverte ». « Nous ne voulons pas de guerre, les efforts du gouvernement se concentrent sur la diplomatie », a-t-il affirmé, évoquant un « plan gouvernemental qui est prêt en cas de grand déplacement de population au Liban ». « Toutes les options restent sur la table », a ajouté le ministre, qui a indiqué que le Liban va déposer une nouvelle plainte devant les Nations unies après la frappe. Une procédure qui est « devenue une démarche traditionnelle », alors que Beyrouth a déposé une vingtaine de plaintes similaires depuis octobre.
En début de séance, Nagib Mikati a affirmé que « la situation s'est intensifiée à un niveau dangereux, transformant le Liban en un champ de bataille de guerre, de meurtres et de destruction », déplorant avoir l'impression que « le monde considère ces actes horribles comme de simples incidents ». Il a encore mis en garde contre « une détérioration de la situation si Israël continue ses actions imprudentes et meurtrières. » « Nous exhortons le monde, témoin des crimes d'Israël, à le contraindre à cesser le feu et à se conformer aux résolutions et lois internationales, en particulier la Résolution 1701. Le monde doit cesser d'être un simple observateur des transgressions d'Israël, » a souligné Nagib Mikati.
Pour une « solidarité nationale » au Liban
Il a encore appelé les Libanais à un élan de « solidarité nationale » et réitéré son appel à une « pleine mise en œuvre de la Résolution 1701 ». « Le Liban ne veut pas de guerre mais cherche à défendre ses droits sans compromis. »
Pour rappel, la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies a été adoptée le 11 août 2006. Elle visait à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hezbollah au Liban, qui a eu lieu durant l'été 2006. Cette résolution donne explicitement le pouvoir à la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) et à l'armée libanaise d'opérer et de maintenir la paix le long de ce que l'on appelle la Ligne bleue, qui délimite la frontière séparant le Liban d'Israël. Elle prévoit également que le Hezbollah soit tenu à l'écart de la frontière en échange du respect par Israël de la souveraineté libanaise.
M. Mikati a en outre condamné l'asssassinat à Téhéran du chef du Hamas Ismaïl Haniyé, estimant qu'il s'agit d'une « menace sérieuse pour la sécurité mondiale et la stabilité dans la région. »
Le Hezbollah et la résistance française
Après la réunion, plusieurs ministres se sont rendus dans la banlieue sud, sur les lieux de la frappe. Le ministre Moustapha Bayram y a notamment déclaré que la frappe « est injustifiable, dans une zone résidentielle et près d'un hôpital », l'hôpital Bahman. « L’agression israélienne contre la banlieue-sud de Beyrouth est une agression contre tout le Liban et sa population », a lancé de son côté Georges Kallas. Le ministre de l’Énergie Walid Fayad, a pour sa part affirmé à L’Orient-Le Jour que « la France avait résisté contre l’occupation (allemande durant la Seconde guerre mondiale), et le Hezbollah fait de même aujourd’hui ». « Israël est l’agresseur, la lutte (contre lui) dure depuis 80 ans », a-t-il ajouté.
Le ministre Nasser Yassine, qui est le coordinateur du plan d'urgence national, a souligné lors de son inspection de l'immeuble visé dans la banlieue sud de Beyrouth que « le moins que nous puissions faire après la session du cabinet est de nous tenir aux côtés de nos concitoyens après cette attaque brutale et de présenter nos condoléances ». Il s'agit d'un « nouvel exemple de la barbarie » d'Israël, « machine à tuer » dans le sud du Liban et en Palestine », selon lui. Il a souligné que le gouvernement a discuté des « suites à donner aux actions de Nagib Mikati pour protéger le Liban en cas d'une expansion des attaques ». Il a assuré qu'en cas d'urgence, l'Etat disposait de quoi répondre aux « besoins médicaux ». « Nous répondrons aux besoins de la population », a-t-il déclaré.
Au Sérail, Nagib Mikati a pour sa part reçu, après le Conseil des ministres l'ambassadeur de France Hervé Magro. Ce dernier a exprimé son inquiétude « face à la situation actuelle qui se dirige vers une escalade » et appelé à scruter la situation au cours des prochaines heures. M. Mikati a également rencontré l’ambassadrice américaine au Liban, Lisa Johnson, et des représentants de l'ONU : le secrétaire général adjoint aux opérations de paix de l’ONU, Jean-Pierre Lacroix, la coordinatrice spéciale de l'ONU au Liban, Jeanine Hennis-Plasschaert, et le commandant en chef de la Finul, Aroldo Lazaro.
-REGARDE PEUPLE AIME, -MIKO SE DEMENER, -SE PLAINDRE ET PUIS CRIER : -HARO SUR LE BAUDET. -IL PRIE LE GRAND ANIER, -SES ANES DE CHATIER. -IL Y EN A DES ANES, -DES DEUX COTES, SANS CRANES. -IL VEUT FESSER MIKO, -LES AUTRES BOURRICOTS.-LES NOTRES IL S,EN FICHE, -*PRODUITS LOCAUX DE GDICHES*.-CAR SOUMIS A LA PERSE, -ET NON AU CAMP ADVERSE. -EN TEMOIN LE PERCHE,-ALTER EGO FICHE.-PRODUCTION NATIONALE, -D,OBEDIANCE PERSANE.-BARBU, BERRY, MIKO,-CE PERSIQUE TRIO, -QU,ON VOIT SANS RAYON X,-NOUS MENER SUR LE STYX,-AUX TREFONDS DE GEHENNE.=QUELLE MAIN CITOYENNE,-NATIONALISTE FIBRE,-DECAPITERA L,HYDRE ?
16 h 50, le 31 juillet 2024