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Économie - Réglementation bancaire

Blanchiment d’argent : le Liban ni tout à fait blanc, ni tout à fait gris

Le Groupe d’action financière (GAFI) validera courant juin son dernier rapport avec les listes noire et grise regroupant respectivement les pays sous surveillance ou à risque.

Blanchiment d’argent : le Liban ni tout à fait blanc, ni tout à fait gris

Le GAFI ne veut pas spéculer sur les noms des pays inscrits sur les listes grise ou noire avant que son rapport définitif ne soit publié. Photo AFP

Après deux jours à entendre tout et son contraire sur le sujet, les Libanais peuvent dormir avec une petite certitude : ce sera courant juin que le Groupe d’action financière (GAFI) validera définitivement son dernier rapport avec les listes noire...
Après deux jours à entendre tout et son contraire sur le sujet, les Libanais peuvent dormir avec une petite certitude : ce sera courant juin que le Groupe d’action financière (GAFI) validera définitivement son dernier rapport avec les listes noire...

commentaires (2)

Quand le soi-disant l'etat, la BDL et les crapules bancaires se liguent pour depouiller les deposants de pres de 100 milliards de $ , le tout sous la protection d'une milice dont les principales activites sont les assassinats et le trafic d'arme et de drogues diverses, comment voulez-vous que nous echappions aux regard des institutions internationales de regulaton ? Le sursis d'un an est celui accorde a tout etat qui foit rejoindre la liste grise ou meme noire. Rien de preferentiel donc. Si, comme il faut le craindre, la memes canaille est aux commandes d'ici un an, le resultat du sursis est joue d'avance.

Michel Trad

12 h 09, le 27 mai 2023

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Commentaires (2)

  • Quand le soi-disant l'etat, la BDL et les crapules bancaires se liguent pour depouiller les deposants de pres de 100 milliards de $ , le tout sous la protection d'une milice dont les principales activites sont les assassinats et le trafic d'arme et de drogues diverses, comment voulez-vous que nous echappions aux regard des institutions internationales de regulaton ? Le sursis d'un an est celui accorde a tout etat qui foit rejoindre la liste grise ou meme noire. Rien de preferentiel donc. Si, comme il faut le craindre, la memes canaille est aux commandes d'ici un an, le resultat du sursis est joue d'avance.

    Michel Trad

    12 h 09, le 27 mai 2023

  • En gros, voilà comment ça fonctionne. Tout gravite autour de la conformité des institutions financières d’un pays à pouvoir tracer l’origine des fonds que celles-ci manipulent, et des efforts et procédures mises en place pour ce faire. Ces institutions consistent surtout en les banques et compagnies d’assurance, notamment assurance vie. Elles sont régulièrement auditées par la Commission Spéciale d’Enquête (ou SIC pour Special Investigation Commission) de la BDL qui contrôle et valide toutes les procédures en place, et procède a des vérifications aléatoires, de façon généralement très professionnelle. Or, depuis fin 2019, toutes les circulaires de la BDL et les restrictions illégales progressivement mises en application par le secteur bancaire et certaines compagnies d’assurances, ainsi que la prolifération du marché noir à travers des bureaux de change parallèles et non-contrôlés, ont poussé irrémédiablement le pays vers une économie de cash. Or dans une économie de cash il est quasiment impossible de tracer l’origine des fonds. Cela signifie que le Liban ne peut simplement plus démontrer que les mouvements de capitaux peuvent être vérifiés et les transactions suspectées de blanchiment bloquées. Tout ce qui importe aux banques est que les billets "fresh" ne soient pas trop pliés ou écornés… Ça serait bien si le Liban pouvait assurer un “gris” car il mérite un "plus que noir"…

    Gros Gnon

    05 h 43, le 27 mai 2023

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