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Culture - Événement

Le Musée Sursock, « votre musée », est de retour !

Fermé depuis 2020, pour cause de pandémie puis de tragédie collective, il a rouvert officiellement ses portes ce vendredi 26 mai, avec cinq expositions à l’affiche. Cinq manières de rétablir le lien entre cette prestigieuse institution beyrouthine et ses visiteurs. En leur narrant, sous différents angles et perspectives, l’histoire de ce musée inextricablement liée à celle de la ville. Avec ses cycles de bouleversements et de ruptures, mais aussi son inaltérable force de résilience. « L’Orient-Le Jour » vous emmène dans son parcours de retrouvailles.

Le Musée Sursock, « votre musée », est de retour !

Touchée de plein fouet par la tragédie du 4 août 2020, la fameuse villa blanche de la rue Sursock, qui abrite depuis 1961 le musée d’art moderne du Liban, reprend vie, après plus de deux ans de travaux de réparation. Photo Michel Sayegh

Touchée de plein fouet par la tragédie du 4 août 2020, la fameuse villa blanche de la rue Sursock, qui abrite depuis 1961 le musée d’art moderne du Liban, reprend vie, après plus de deux ans de travaux de réparation.

Financés en grande partie (à hauteur de 2 millions de dollars) par le ministère italien des Affaires étrangères, dans le cadre d'un projet exécuté par l'Unesco, ainsi que par le ministère français de la Culture et la Fondation ALIPH, les travaux de réhabilitation sont aujourd’hui intégralement achevés. Et la demeure beyrouthine à l’architecture délicate, mélange de styles vénitien et ottoman du début du XXe siècle, a enfin retrouvé ses couleurs ! Celles, vives et engageantes, des vitraux de sa façade extérieure d’abord, dont les originaux réduits en miettes par le souffle de la double explosion au port de Beyrouth ont été remplacés par de nouveaux réalisés à l’identique par la maitre-verrier Maya Husseini sur des plaques fournies par l’usine de Saint-Just (filiale de Saint-Gobain). Et celles des œuvres picturales ensuite. Qui après être passées pour une soixantaine d’entre elles par des ateliers de restaurations ici et à l’étranger – dont ceux du Centre Pompidou – sont à nouveaux accrochées sur ses cimaises.

« La première phase de recouvrement du Musée a eu lieu avec la réparation des murs. La deuxième quand on a pu y accrocher à nouveau les œuvres. Et la troisième ne s’accomplira qu’avec le retour des visiteurs. On les attend. On vous attend », lance avec ferveur Karina el-Hélou, la directrice de l’établissement muséal, à la veille de sa réouverture officielle aujourd’hui vendredi.


Karina el-Hélou, la directrice du musée Sursock, devant « Vision de cauchemar », une œuvre surréaliste de Georges Corm. Photo Michel Sayegh

De ruptures en renaissances…
Il s’agit de la « presque » cinquième ouverture pour ce musée qui a traversé depuis sa création une alternance de périodes d’activité et d’arrêt. Comme des ruptures dans son chemin de vie, inextricablement lié au destin d’une ville, Beyrouth, elle-même périodiquement sujette à des convulsions mortelles et… des renaissances. De chambardements pour cause d’élargissement de ses espaces d’exposition en chantier de reconstruction post-explosion, de petites guerres administratives en véritables périodes de combats, le musée Sursock aura connu toutes sortes de rebondissements que retracent et racontent, d’une certaine façon, les cinq expositions concomitantes qui marquent la reprise de ses activités.

« Notre programmation de réouverture s’adapte aux moyens réduits que nous avons aujourd’hui. Nous avons cependant tenu à mettre en lumière la renaissance progressive du musée Sursock en explorant à travers les expositions présentées des sujets autour de son parcours historique, avec ses souvenirs précieux et ses moments d’endurance, tout en repensant notre présent. Car ce musée n’est pas uniquement un lieu de mémoire. Il est aujourd’hui l’une des seules plateformes gratuites de la ville où la société civile, dans sa diversité, peut se retrouver non pas autour de la politique mais autour de l’art dans une vision d’avenir », signale Karina el-Hélou, qui a repris en plein tumulte, il y a moins d’un an, la barre de cette institution de l’art libanais.

« Je suis inculte ! »
Depuis son ouverture en 1961, ce musée a joué un rôle fondateur dans la création d’une scène artistique libanaise. Avec son Salon d’automne, inspiré du modèle parisien – et lancé par son premier conservateur Camille Aboussouan à l’instigation de Lady Yvonne Sursock-Cochrane, la première présidente de son comité d’administration -, il s’est rapidement imposé en tant que prescripteur de goût ou de tendances (on dirait aujourd’hui influenceur). C’est ce que tend à montrer d’ailleurs la première exposition intitulée Je suis inculte ! curatée par Natasha Gasparian et Ziad Kiblawi. Et dont le titre provocateur est emprunté à celui du fameux pamphlet signé par le dramaturge Jalal Khoury en 1964 dans la revue Magazine, dans lequel il contestait le parti pris élitiste du musée envers l’abstraction. Un parti pris qui avait valu à Chafic Abboud, la même année, le tout premier Prix du Salon d’Automne du Musée Sursock pour sa toile intitulée Enfantine. Une huile abstraite, appartenant à la collection du musée, aujourd’hui accrochée à deux pas dudit texte pourfendant le choix du jury pour non-conformité à l’idée que l’auteur se faisait d’une peinture véritablement représentative d’un art libanais.


Une vue de l’exposition « Je suis inculte ! ». Sur le mur bleu est accrochée la première œuvre primée par le Salon d’automne du musée beyrouthin, en 1964. Photo Michel Sayegh

Commanditée en 2021 à l’occasion du 60e anniversaire de ce Musée, cette exposition (située dans la grande salle du 2e étage) revisite, avec un certain regard critique, l’héritage du Salon d’Automne annuel à Beyrouth depuis 1961 – l’année où la villa privée de Nicolas Ibrahim Sursock est devenue le premier et le seul musée public d’art moderne et contemporain à Beyrouth – jusqu’à nos jours.

Présentées dans une scénographie aérée, ponctuée d’archives photographiques et de coupures de presse placées sous vitrines, une sélection d’œuvres issues des différents Salons d’Automne dont celles de Saliba Doueihy, Aref el-Rayess (lauréat en 1965), Jean Khalifé, Yvette Achkar Sargologo, Helen Khal, Nadia Saikali (lauréate en 1968), Saloua Raouda Choucair, Paul Guiragossian, Simone Fattal et Lara Tabet (lauréate du dernier Salon), côtoient d’autres pièces d’artistes aujourd’hui moins connus, ayant pourtant participé à ces rendez-vous annuels. A l’instar de Assem Stétié (le frère du grand écrivain Salah Stétié), Samir Abirached (artiste surréaliste qui était très côté dans les années 1980), Issam Sabaa ou encore Georges Guv…. Sans oublier un panel de toiles étrangement oniriques, voire même surréalistes de Georges Daoud Corm, datant des années 1930 et qui, exposées pour la première fois, dévoilent une facette restée inconnue de ce peintre libanais longtemps taxé de classicisme.

Pour mémoire

Et si l’on restaurait le Liban comme on restaure une œuvre d’art ?

Au fil des sections de cette première exposition se révèlent ainsi aussi bien le rôle d’autorité dans la formation d’un canon artistique national qu’aura joué ce musée que les dissensions, les antagonismes et les débats qui ont perturbé les mythes nationaux à l’œuvre dans l’histoire de son Salon d’Automne. Sans oublier les crises de l’État libanais qu’il aura reflété en tant qu’établissement publique.

Une première exposition qui donne, en somme, des clés de lectures permettant un survol rapide de l’histoire de l’art libanais. Et que vient compléter d’une certaine façon Beyond Ruptures (Au-delà des ruptures), la seconde exposition curatée par la nouvelle directrice de l’établissement, Karina el-Hélou.

Le Chah d’Iran, « La Peur » de Jean Khalifé et l’explosion de Beyrouth
Installée dans une salle du premier étage du musée, cette deuxième exposition offre un parcours largement basé sur les archives du musée ainsi que sur la documentation de ses travaux de réhabilitation. Le propos ici est de mettre en lumière les défis qu’a dû surmonter ce musée depuis le décès en 1952 de son fondateur Nicolas Ibrahim Sursock (dont le Portrait réalisé en 1939 par Kees van Dongen trône enfin sur ses cimaises après sa restauration, par le Centre Pompidou, suite à l’explosion de 2020) jusqu’à nos jours. Car si le notable et grand mécène avait décidé de léguer, à sa mort, sa résidence à la Municipalité de la ville de Beyrouth, il avait exigé qu’on en fit un musée dédié aux œuvres des artistes du Liban. Un testament qui ne s’accomplira que près d’une décennie plus tard, le président Camille Chamoun ayant préféré utiliser cette villa patricienne en tant que « Palais des hôtes » pendant 8 ans. Des hôtes prestigieux y furent en effet logés lors de leurs visites officielles au Liban, à l’instar du roi Fayçal II d’Irak en 1954, du roi Saoud en 1957 et du Chah d’Iran et son épouse la même année.


Le portrait de Nicolas Ibrahim Sursock par Kees van Dongen, restauré par le Centre Pompidou, trône enfin sur les cimaises du musée Sursock. Photo Michel Sayegh

« La première rupture dans le parcours de ce musée a donc, en quelque sorte, eu lieu avant même son inauguration en 1961 », signale la curatrice. En 1970, le Musée Sursock fermera ses portes pour entamer ses premiers travaux de réaménagement sous la houlette de l’architecte Grégoire Serof. Rouvert quatre ans plus tard, en 1974, un an avant le début de la guerre civile libanaise, l’établissement muséal beyrouthin connaîtra ensuite, durant la première phase des « événements », une semi-fermeture, comme un engourdissement, qui de 1976 à 1982, l’empêchera d’organiser son annuel Salon d’Automne. Sa reprise dans les années 1980 sera également émaillée de petites interruptions, jusqu’en 2008, où à l’occasion du grand chantier d’élargissement et de rénovation de l’édifice (mené par Jean-Michel Wilmotte et Jacques Aboukhaled), il sera à nouveau fermé durant 7 ans. Rouvert en grande pompe en 2015, il sera touché de plein fouet le 4 août 2020 par la double explosion au port de Beyrouth, subissant d’importantes destructions dans ses salles et ses collections.

« Au cours de ses soixante ans d’existence, l’histoire du musée et de sa collection a connu de nombreuses ruptures, explique son actuelle directrice. A ce titre, il était intéressant de montrer comment cette logique de rupture a affecté la production des artistes libanais ».

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Les œuvres sélectionnées dans cette exposition dressent, en effet, souvent un parallèle entre les disjonctions dans la vie du Musée et celles survenues dans les vies des artistes. Une grande œuvre au crayon mine réalisée en 1978 témoigne, à titre d’exemple, de l’impact de la guerre sur Samir Khaddaj. A travers ce grand dessin représentant des personnages aux silhouettes scindées en deux, l’artiste – qui a stoppé totalement durant les années de violence sa pratique de la peinture – exprime sa vision d’une vie fragmentée par les combats.

Sur le même mur sont accrochées deux huiles sur masonite de Jean Khalifé de 1976 et 1977, issues d’une série intitulée La peur que le peintre a réalisée après que des miliciens aient forcé son atelier pour en faire leur abri de francs-tireurs.


Deux toiles de la série « La Peur » de Jean Khalifé côtoient celles post-massacre de Damour de Saïd Akl. Photo Michel Sayegh

Un coin plus loin, un très beau texte tiré des archives de Saïd Akl évoque le retour de cet artiste à l’art en 1979 après une période de latence due au saccage de son atelier lors des massacres de Damour. Et l’on (re) découvre, au gré des œuvres présentées dans cette exposition chronologique abordant les ruptures du Musée Sursock, deux toiles de Paul Guiragossian rescapées des obus tombés sur son atelier durant les combats de 1989 ; des images de l’invasion Israélienne du Liban prises par Akram Zaatari ; la violence du Massacre de Cana en 1996 peint par Samia Osseirane ; les destruction de la guerre de 2006 immortalisées par le photographe Gilbert Hage jusqu’à la vidéo de Nisrine Khodr immortalisant sa performance réalisée dans le port de Beyrouth deux semaine après la double explosion…. Autant d’œuvres marquant des événements importants dans la vie de ces artistes comme du pays, et qui agissent comme des capsules temporelles montrant différentes pratiques artistiques façonnées par la violence.


Karina el-Hélou devant une instllation photographique d'Akram Zaatari. Photo Michel Sayegh

Beyrouth, d’hier et d’aujourd’hui
Indubitablement façonnée par la violence, celle de la tragédie du 4 août 2020, Beyrouth se déploie en vue panoramique dans une vidéo d’Iconem, intitulée Reminiscence of a Moving City’s Many Stories et projetée dans l’obscurité d’une pièce adjacente. Nous sommes ici dans la troisième exposition, baptisée Recollections (Souvenirs) et qui à travers un ensemble de techniques photographiques offre un dialogue visuel autour du passé et du présent de cette ville.


Arrêt sur image, celle du musée Sursock dans « Reminiscence of a Moving City’s Many Stories », la video d’Iconem. Photo Michel Sayegh

« Iconem, qui est une agence créatrice de maquettes 3D digitales des sites en danger, était venue à la demande de l’Unesco et du ministère de la Culture filmer la capitale libanaise et ses architectures patrimoniales aux lendemains de la double explosion au port », indique Karina el-Hélou. Et de préciser: « Nous avons choisi de rééditer cette vidéo spécialement pour cette exposition avec une vision – plus poétique ! – de Beyrouth en train de renaître, éclairée par une lumière mystérieuse qui redonne vie à ses rues ».

Conçue à partir de 30 000 images, habillée d’une musique à l’hypnotique douceur composée par Cynthia Zaven, cette œuvre digitale est mise en perspective avec les premières vues aériennes de la ville, datant de 1927, tirées elles de la collection Fouad Debbas.

De jeunes artistes qui veulent changer la donne
Un étage plus bas, C’est dans les Twin Galleries du rez-de-chaussée que la curatrice Marie-Nour Hechaimé a choisi de donner la parole à la nouvelle génération d’artistes, à travers la présentation de trois corpus d’œuvres qui sondent les paradigmes dominants de la propriété privée. Intitulée Earthly Praxis, cette exposition de groupe explore, sous trois angles différents, la thématique de transmission et d’appropriation de la propriété foncière au Liban. Sa présentation entre ces murs est d’autant plus justifiée que le musée Sursock est lui-même le fruit d’une transmission par waqf civil (dans son testament, Nicolas Sursock avait décidé de faire de son legs un wakf civil, c’est-à-dire une fondation à but non lucratif et indépendante, ou « bien de main-morte » dans le jargon juridique, Ndlr)


Un dessin inspiré de la dotation de Nicolas Sursock de sa demeure-musée à la ville de Beyrouth. Photo Michel Sayegh

A travers des projections d’images mettant l’accent sur les couches de transformation des terres par les carrières, Marwa Arsanios réfléchit et interroge, dans Who Is Afraid of Ideology ? , la pertinence d’un retour aux idéologies communautaristes. Dans son installation light box et vidéo inspirée d’une parcelle de terrain non enregistrée dans le sud du Liban et intitulée Le dernier cartographe de la république, Ahmad Ghossein évoque la problématique enchevêtrée de frontières, de territorialité et de propriété. Tandis que Territorial Calendars, l’installation schématique audiovisuelle de Sabine Saba explore la solidité des liens entre l’héritage foncier et les dogmes hétéronormatifs de filiations dominants.

Des œuvres conceptuelles qui s’appuient sur des arguments juridiques, géologiques, géographiques ou philosophiques pour offrir la vision de ces artistes de la génération ascendante sur les grands défis environnementaux et sociétaux qui les attendent. Comme aussi sur leur envie, sans doute, de changer la donne…

« Ejecta », comme une explosion dans l’antre du musée
Et c’est par un retour au registre émotionnel que s’achève (ou débute, car il n’y a pas de trajectoire à suivre obligatoirement) le parcours de ces expositions inaugurales, avec Ejecta, une œuvre numérique créée spécialement pour cette réouverture par le compositeur et plasticien Zad Moultaka, et présentée dans l’antre du musée, dans le gigantesque espace d’exposition au sous-sol. Réalisée à partir des images numériques des œuvres de la collection de ce musée, accompagnées d’une bande son mélangeant la musique polyphonique baroque des Leçons des ténèbres du XVIIe siècle de Marc-Antoine Charpentier à celle d’ Exercice de lumières, l’une des propres compositions de Moultaka (2017), cette installation immersive qui se déploie sur l’ensemble des murs de la salle submerge les sens du visiteur par le flux incessant d’images et de sons qui envahissent les lieux. A travers ces images mouvantes qui se se fragmentent, se disloquent, s’effritent et se fondent dans une sorte de matière abstraite, l’artiste traduit le volcanique ressenti de l’explosion de Beyrouth, dans ce qui évoque l’effondrement de ses édifices, le bruit bouleversant des cascades de verre brisé ou encore ce puissant grondement jailli des entrailles d’une ville, meurtrie certes, mais toujours relevée. Car les représentations de cette œuvre cyclique finissent par muter en un clair jet d’énergie, un cratère d’étincelles cristallines et de sonorités mélodiques, comme l’espérance.


Dans l’antre du musée Sursock, une installation immersive signée Zad Moultaka. Photo Michel Sayegh

Une œuvre de commission (réalisée avec le soutien de la galerie Tanit de Naïla Kettaneh-Kunigk) dans laquelle l’artiste inverse la violence subie un certain 4 août 2020 par toute une population, une ville et son musée, pour en faire le symbole d’une contre-explosion, d’une renaissance par l’art…

Tout comme le sont ces expositions de réouverture qui valorisent indéniablement la résilience d’une ville meurtrie et sa ferme résistance culturelle. Envers et contre tous les souffles mauvais…

(*) Le Musée Sursock est ouvert du mercredi au dimanche de 10h à 18h. Accès gratuit. « Je suis inculte ! » se tient jusqu’au 19 mai 2024 ; « Beyond Ruptures » et « Beirut Recollections » jusqu’au 11 février 2024 ; « Ejecta » jusqu’au 23 septembre 2023 et « Earthly Praxis » jusqu’au 12 novembre 2023. 

Touchée de plein fouet par la tragédie du 4 août 2020, la fameuse villa blanche de la rue Sursock, qui abrite depuis 1961 le musée d’art moderne du Liban, reprend vie, après plus de deux ans de travaux de réparation. Financés en grande partie (à hauteur de 2 millions de dollars) par le ministère italien des Affaires étrangères, dans le cadre d'un projet exécuté par l'Unesco, ainsi...

commentaires (1)

Bravo, Mabrouk , Félicitations... Tous les mots de joie de bonheur / encouragement, vous le méritez pour la remise à neuf du musée. Bravo. Ce genre de "reconstruction et persévérence" sont le visage du Liban que nous voulons garder à tout prix. Bravo encore.

LE FRANCOPHONE

14 h 17, le 26 mai 2023

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Commentaires (1)

  • Bravo, Mabrouk , Félicitations... Tous les mots de joie de bonheur / encouragement, vous le méritez pour la remise à neuf du musée. Bravo. Ce genre de "reconstruction et persévérence" sont le visage du Liban que nous voulons garder à tout prix. Bravo encore.

    LE FRANCOPHONE

    14 h 17, le 26 mai 2023

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