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Santé - Prévention

Sensibilisation au dépistage précoce du cancer colorectal

Sensibilisation au dépistage précoce du cancer colorectal

La campagne de dépistage précoce organisée par SaidNGO et le LAU Medical Center. Photo DR

Hana Nemer de SaidNGO (Spread Awareness Increase – early – Detection) a accueilli les visiteurs du LAU Medical Center-Hôpital Rizk dans une grande arcade en ballons représentant le cheminement du côlon, à l’occasion d’une journée portes ouvertes durant le mois de mars pour la sensibilisation au dépistage précoce du cancer colorectal organisée par l’association et l’hôpital. L’événement, qui s’est tenu en deux temps – au centre médical LAU-Saint John Hospital aussi –, a mis en avant l’importance du dépistage systématique du cancer colorectal afin de prévenir l’apparition de la maladie tout en faisant la promotion des habitudes de vie saines susceptibles de réduire le risque de développer un cancer du côlon, du rectum ou de l’anus, les trois types de cancer distincts désignés collectivement sous le nom de cancer colorectal.

C’est le troisième type de cancer le plus répandu dans le monde et des tests de dépistage réguliers à partir de l’âge de 50 ans sont préconisés pour détecter cette maladie qui peut débuter dans le rectum ou le côlon de manière bénigne et se développer en polypes qui risquent de se transformer en cellules cancéreuses.

Deux tests sont incontournables pour le dépistage précoce :

- Le FIT (Fecal Immunochemical Test) est un examen des selles qui peut détecter la présence éventuelle de sang (même s’il n’est pas visible à l’œil nu). Le but est de savoir s’il y a des polypes du côlon précancéreux qui ont commencé à saigner.

- La coloscopie, un examen très précis qui se fait en ambulatoire, est fortement recommandée à partir de l’âge de 50 ans, comme le précise la Dr Rajaa Chatila, gastroentérolgue. Elle explique qu’il permet de détecter la présence de polypes et d’empêcher qu’ils ne se transforment en cellules cancéreuses.

Si les examens préventifs sont conseillés, c’est que dans la plupart des cas, aucun symptôme n’indique la présence de polypes cancéreux. Cependant, les signes qui devraient alerter et mener à consulter sont les suivants : un changement dans l’activité intestine, la présence visible de sang dans les selles, des coliques et des ballonnements, une fatigue inhabituelle, une perte de poids inexpliquée ou de l’anémie.

L’importance de la prévention est d’autant plus importante que les cas de cancer colorectal sont de 1 sur 20 personnes. Plus il est détecté tôt, plus cela permet de sauver des vies et d’éviter des souffrances inhérentes à la maladie.

Hana Nemer de SaidNGO (Spread Awareness Increase – early – Detection) a accueilli les visiteurs du LAU Medical Center-Hôpital Rizk dans une grande arcade en ballons représentant le cheminement du côlon, à l’occasion d’une journée portes ouvertes durant le mois de mars pour la sensibilisation au dépistage précoce du cancer colorectal organisée par l’association et l’hôpital....

commentaires (1)

Certes ce cancer atteint surtout les personnes de plus de 50 ans. Mais rien ne vous empêche d'essayer un FIT au cas où. Mon fils n'en serait pas décédé à seulement 36 ans...et dans d'atroces souffrances, malgré tous les protocoles tentés à Saint Louis (Paris). Comme on dit "un homme averti en vaut deux " surtout lorsqu'il est ensuite trop tard. Hélas...

Lilou BOISSÉ

15 h 12, le 05 juin 2023

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Commentaires (1)

  • Certes ce cancer atteint surtout les personnes de plus de 50 ans. Mais rien ne vous empêche d'essayer un FIT au cas où. Mon fils n'en serait pas décédé à seulement 36 ans...et dans d'atroces souffrances, malgré tous les protocoles tentés à Saint Louis (Paris). Comme on dit "un homme averti en vaut deux " surtout lorsqu'il est ensuite trop tard. Hélas...

    Lilou BOISSÉ

    15 h 12, le 05 juin 2023

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