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Culture - A faire à Beyrouth ce week-end

Ce 1er avril, les clowns investissent le théâtre Tournesol à Beyrouth pour la bonne cause

Loin des blagues et autres farces clichés du 1er avril, la compagnie Clown Me In, qui pratique l’activisme dans les espaces publics, pose cette fois-ci ses bagages sur les planches du théâtre Tournesol le temps d’un spectacle caritatif, demain samedi.

Ce 1er avril, les clowns investissent le théâtre Tournesol à Beyrouth pour la bonne cause

Ces nez rouges amènent la joie là où ils passent... Photo DR

« C’est ça, être dans un ascenseur avec un clown, les blagues commencent déjà », avertit Youmna Moacdieh. Cette jeune clown, sourire aux lèvres, pousse la porte du bureau de Clown Me In. Elle fait partie de la trentaine de membres de la troupe. « Nous sommes une vingtaine de clowns et, à côté de ça, il y a des personnes qui travaillent sur les autres aspects de l’ONG », précise Samer Sarkis, lui aussi clown. Cette ONG, ou cette « compagnie », comme les membres préfèrent l’appeler, effectue un travail humanitaire et social à travers cette figure du rire populaire au gros nez rouge. « Nous sommes tous des clowns, considère Sarkis, c’est l’enfant perdu en soi que l’on retrouve. » « Ça renvoie à la figure enfantine qui considère un échec comme un nouveau défi et qui ne considère donc plus cela comme un échec, mais comme un jeu », raisonne l’activiste.

Clown Me In a vu le jour en 2008 sous l’impulsion de Sabine Choucair et Gabriela Munozet. De retour au pays du Cèdre après avoir effectué des études en arts de la scène et thérapie sociale en Grande-Bretagne, Sabine Choucair cherche à développer un projet en relation avec son diplôme. Petit à petit, un noyau dur de clowns se crée et en découle la création d’une troupe. « Il y a plusieurs vagues de clowns. J’ai intégré le projet en 2015, Samer en 2016 et Youmna fait partie des derniers arrivés, qui nous ont rejoints en 2019 », résume Layal Ghanem.

Clown Me In, la troupe d’ambassadeurs du rire, à retrouver samedi au Tournesol. Photo DR

Un pour tous, tous pour un

La pérennité du projet s’explique par la transmission de savoirs et de compétences. Sabine Choucair a même lancé l’International Institute for Very Very Serious Studies (« Institut international des études très très sérieuses »). Ce programme d’apprentissage qui s’étale sur deux ans permet aux artistes d’acquérir des techniques telles que le travail du clown, le théâtre physique… Lors des rencontres et des performances, l’équipe de comiques prend à cœur le fait de transmettre à son tour ces moyens de communication et de discussion aux populations rencontrées. La magie opère même au-delà de la barrière de la langue, ce qui permet la construction de liens avec des populations et des communautés différentes. Youmna explique cette influence mutuelle : « Nous nous préparons tout le temps. Les recherches que nous effectuons au début de chaque projet et nos expériences passées ne sont pas forcément liées à Clown Me In, mais à chaque fois que nous arrivons dans un lieu différent, le public et les conditions changent. Nos improvisons aussi. C’est ce qui fait notre force, le terrain nous dicte ce dont il a besoin. »

La troupe est majoritairement volontaire. « Ça ne remplit pas le portefeuille, mais ça nourrit le cœur, c’est le plus important », confie Samer Sarkis. Les financements se font parfois rares, surtout dans un pays en crise. La compagnie reçoit malgré tout de l’aide de plusieurs fonds, notamment de la Fondation Drosos. L’équipe ne se contente pas de ces aides et cherche en permanence un moyen de faire perdurer le projet. D’où l’idée de se produire demain samedi 1er avril sur les planches du théâtre Tournesol dans un spectacle qui vise à lever des fonds pour l’ONG. Les artistes enchaînent des saynètes liées entre elles par un fil conducteur : Send Me Where Love Is Needed (Envoyez-moi là où on a besoin d’amour). Les nez rouges et autres accessoires seront de sortie pour faire découvrir le projet Clown Me In à toute personne qui voudrait le soutenir.

« Send Me Where Love Is Needed », le samedi 1er avril au théâtre Tournesol, à 16 heures. Billets en vente chez Antoine Ticketing.

« C’est ça, être dans un ascenseur avec un clown, les blagues commencent déjà », avertit Youmna Moacdieh. Cette jeune clown, sourire aux lèvres, pousse la porte du bureau de Clown Me In. Elle fait partie de la trentaine de membres de la troupe. « Nous sommes une vingtaine de clowns et, à côté de ça, il y a des personnes qui travaillent sur les autres aspects de...

commentaires (1)

EN LISANT QUE LES CLOWNS VONT SE REPRODUIRE SUR LA SCENE PUBLIQUE, DE GRACE N,EN APPELEZ POINT DU DEHORS, NOUS AVONS TOUTE L,ECHELLE ETATIQUE DU PLUS HAUT ECHELON ET JUSQU,AU DERNIER. LE MALHEUR C,EST QU,ILS NE SE REPRODUISENT POINT SANS DEVALISER TOUS LES PRESENTS. DES CLOWNS ALIBABIQUES !

LA LIBRE EXPRESSION

13 h 55, le 31 mars 2023

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Commentaires (1)

  • EN LISANT QUE LES CLOWNS VONT SE REPRODUIRE SUR LA SCENE PUBLIQUE, DE GRACE N,EN APPELEZ POINT DU DEHORS, NOUS AVONS TOUTE L,ECHELLE ETATIQUE DU PLUS HAUT ECHELON ET JUSQU,AU DERNIER. LE MALHEUR C,EST QU,ILS NE SE REPRODUISENT POINT SANS DEVALISER TOUS LES PRESENTS. DES CLOWNS ALIBABIQUES !

    LA LIBRE EXPRESSION

    13 h 55, le 31 mars 2023

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