Des enseignants d'écoles publiques du Kesrouan ont manifesté mardi devant le Sérail de Jounieh pour réclamer de meilleures conditions de travail, rapporte l'Agence nationale d'information (Ani, officielle), qui précise que des agents de sécurité étaient déployés sur place.
Les enseignants se sont mis en grève début janvier au Liban pour réclamer une augmentation de salaire et des indemnités de transport, ainsi que le versement de prestations médicales.
Le 27 février, le gouvernement sortant a approuvé une proposition visant à accorder aux enseignants un soutien supplémentaire en subventionnant cinq litres de carburant par enseignant et par jour de travail. Les syndicats et Ligues d'enseignants ont réagi en levant leur grève - une décision qui n'a pas été acceptée par un grand nombre de leurs collègues qui ont poursuivi leur mobilisation.
Les fonctionnaires sont toujours payés en livres libanaises, monnaie qui s'est effondrée et a perdu plus de 98 % de sa valeur depuis le début de la crise en 2019.
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