On a toujours dit que le Liban est une économie de services, et l’industrie non seulement y a été délaissée mais aussi combattue pour empêcher la prospérité à outrance.
Sans industrie, les services seraient au service de qui ? De dépositaires étrangers qui ont bénéficié de taux de rémunération inouïs et du secret bancaire. De personnes qui ont développé des industries à l’étranger au lieu de créer la dynamique de recrutement spécialisé par une concentration des investissements sur la géographie libanaise et une formation des effectifs avec une augmentation induite des salaires.
Il est fort inquiétant de voir tout cela et de ne rien changer.
Hormis les titres dans leurs discours préélectoraux, aucun politicien n’a présenté un vrai programme montrant une stratégie, une organisation structurelle de l’équipe de pilotage et le mode opérationnel avec une liste chronologique des priorités.
Surtout une synergie entre les ministères qui doivent converger leurs efforts et leurs collaborations ensemble au profit de projets durables.
Sinon, nous sommes face à un individualisme dans les initiatives qui sort des bras protecteurs de la pérennité pour faire un one shot et disparaître au profit d’autres désillusions lucratives pour soi et appauvrissantes et décourageantes pour la masse.
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