Des tirs nourris ont été entendus à Beyrouth mardi après-midi, et des balles perdues ont été retrouvées dans le quartier de Badaro, a confirmé un porte-parole de l'armée libanaise à L'Orient Today. Aucun blessé n'a été signalé.
Le porte-parole n'a pas donné plus d'informations sur l'identité des tireurs ni sur les raisons de ces coups de feu. Selon plusieurs médias locaux, ils auraient été tirés lors d'une cérémonie funéraire dans le camp de réfugiés palestiniens de Chatila.
Les fusillades lors de célébrations et de funérailles sont monnaie courante au Liban, où le port d'armes est peu réglementé. Le 8 mars dernier, un avion commercial atterrissant à l'Aéroport international de Beyrouth (AIB) a été manqué de peu par des balles lors d'un affrontement armé dans le quartier voisin de Jnah. Ces heurts s'étaient déroulés entre deux familles de la région, faisant un mort et plusieurs blessés.
Fin 2022, le ministre sortant de l'Intérieur sortant, Bassam Maoulaoui, a publié une circulaire demandant aux forces de sécurité et aux autorités régionales de Beyrouth et du Mont-Liban de prendre des "mesures fermes et répressives" pour empêcher les fusillades lors des célébrations du Nouvel an. En novembre, un avion de la compagnie nationale libanaise Middle East Airlines avait été touché par une balle perdue qui a transpercé son fuselage après son atterrissage à l'AIB.
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