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Culture - Concert

Soirée jupitérienne en clôture du Festival al-Bustan

Soirée jupitérienne en clôture du Festival al-Bustan

L’Orchestre européen des jeunes musiciens dirigé par Paolo Olmi en clôture du Festival al-Bustan.

C’est Igor Stravinski qui n’aimait pas la musique de Vivaldi. On lui rappela qu’il avait composé plus de six cents concertos pour différents instruments. Réponse : « Oui, mais six cents fois le même concerto. » Boutade ? Ironie ? Peut-être.

Inépuisable, irrésistible « Prete Rosso »...

Quelle ne fut la surprise des auditeurs du XVIIIe siècle lorsque le prêtre roux se mit à composer en abondance pour un instrument qui ne servait à rien. Vingt-huit concertos pour violoncelle, alors que Haydn n’en composa que deux, Mozart et Beethoven aucun. Pour la clôture du Festival al-Bustan, le chef d’orchestre italien Paolo Olmi dirigeait le Young Musicians European Orchestra (L’Orchestre européen des jeunes musiciens) avec Paolo Tagliamento, Federica Tranzillo, Lodovico Parravicini et Orest Smovzh (violons) ; et Raffaella Cardaropoli, Mauro Moruzzi et Enrico Mignani (violoncelles). L’interprétation du Concerto pour deux violoncelles et du Concerto pour quatre violons de Vivaldi était plutôt avenante et à vau-l’eau. Quelques imprécisions rythmiques, attaques confuses, décalage entre l’orchestre et les solistes. Quant à Rossini… dommage, mais heureusement que la Jupiter était là.

Éclairs, bourrasques, orages, pluie en ce dernier jour du Festival al-Bustan. Ce soir-là, Jupiter tonnait pour célébrer la Jupiter de Mozart.

Le chef d’orchestre Paolo Olmi à l’œuvre. Photo DR

Quand on écoute l’opéra Don Giovanni, on attend la scène du Commandeur. Quand on écoute la 41e Symphonie, c’est le finale qu’on attend. Ce finale qui est le chef-d’œuvre polyphonique de la musique symphonique de l’enfant de Salzbourg. Dans cette 41e Symphonie en do majeur, KV 551, Paolo Olmi se laisse entraîner dans cette œuvre, galvanisant son orchestre, qui atteint une frénésie d’excitation dans le molto allegro qui allie la forme sonate et la fugue au terme de son éblouissante architecture musicale.

En bis, l’ouverture des Noces de Figaro qui rendait bien l’atmosphère de cette « folle journée ». C’est Sacha Guitry qui a écrit : « Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore du Mozart. » Avec toute notre espérance pour l’année prochaine.

C’est Igor Stravinski qui n’aimait pas la musique de Vivaldi. On lui rappela qu’il avait composé plus de six cents concertos pour différents instruments. Réponse : « Oui, mais six cents fois le même concerto. » Boutade ? Ironie ? Peut-être. Inépuisable, irrésistible « Prete Rosso »...Quelle ne fut la surprise des auditeurs du XVIIIe siècle lorsque le...

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