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Agenda - Publi-rédactionnel

Un écrin nommé Au Gant Rouge

Il est vrai que nous sommes encore et toujours amputés d’un président de la République, que le dollar et les prix nous donnent le tournis, que les routes restent plongées dans l’obscurité la nuit, toujours est-il que l’une des admirables initiatives qui vient justement illuminer cette morosité ambiante n’est autre que le défi que vient de relever, en décembre dernier, la famille Melki en réaménageant et rouvrant après le cataclysme du 4 août le Gant Rouge et la galerie d’art Carré d’artistes, leurs précieux écrins de l’angle des rues Allenby et Fakhry Bey du centre-ville de Beyrouth.

Alors que la plupart des commerces de luxe sont en train de mettre la clef sous la porte, quelle gageure pour Maria et Nayla, qui tiennent leur ténacité de leur maman Andrée, cette dame de fer perfectionniste et jusqu’au-boutiste depuis l’époque nostalgique de Souk Tawilé, de venir se relocaliser au cœur du carré d’or du centre-ville de Beyrouth et lui insuffler la vie !

Depuis ses vitrines majestueuses, ce lieu, j’oserais dire muséal, vous donne cette impression d’entreprendre un voyage initiatique, un effet d’échappée belle dans les

boutiques-maisons les plus glamour du monde !

Tout de go vous vous sentez happés par l’air du temps grâce à ce mix and match de must-have, renouant par ailleurs avec la tradition, la qualité et le goût sûr, à l’instar du raffinement et de la classe de Raynaud, une des marques les plus prestigieuses de l’art de la table, et de ses déclinaisons poétiques en porcelaine de Limoges, l’intemporalité de Puiforcat, ce joaillier du monde de l’argenterie, l’élégance et la noblesse d’Ercuis qui a su emboîter le pas des temps modernes tant par ses lignes en acier massif que par ses formes gracieuses et épurées ponctuées d’une gamme de coutellerie très haute couture d’Art décoratif ou encore la fonctionnalité et les formes « clean cut » de Sambonet.

Vous serez également branchés sur des objets très tendance, comme ces fameux ours articulables que sont les Be@rbricks, ces collectibles qui portent l’accroche « try to get me » et qui mettent en exergue des artistes comme Gauguin, Van Gogh ou Basquiat, pour ne citer qu’eux, ou encore le KiwiKong de Richard Orlinski, l’artiste français le plus vendu dans le monde qui marie l’art à la technologie de pointe et, enfin, pour une touche ludique et non moins ingénue pour les intérieurs des jeunes couples, des figurines au goût du jour, souvent en collaboration avec des designers comme Hoppen, Dariel ou Castelbajac, remarquables interprètes des codes de la pop culture.

Un choix éclectique, des nouveautés non stop et en exclusivité, des articles distingués d’art de la table, des idées cadeaux, des objets décoratifs, des sculptures aux titres cocasses et enlevés, des pièces qui vous racontent chacune une histoire trônent également dans cette bulle accueillante et lumineuse où il est difficile de rentrer chez soi sans avoir succombé au charme et à la tentation d’acquérir pour soi ou pour le plaisir d’offrir puisqu’il y en a pour toutes les bourses, tous les goûts et toutes les attentes.

Sans oublier que la maison propose une liste de mariage des plus attrayantes et intéressantes aux futurs mariés.

Je ne vous en dis pas plus, votre déplacement en vaut le détour.

Au Gant Rouge est une institution, une belle histoire de famille !

Si cette enseigne pérenne fête aujourd’hui ses 156 ans sur la scène du luxe et qu’elle mérite largement ses lettres de noblesse, et si ce nom devenu label a su comment fidéliser sa clientèle et que cet art de la table doublé de cet art de vivre se distillent au fil des générations de propriétaires qui marquent une belle évolution agençant le classique au « trendy », le beau au fonctionnel, le sobre à l’enjoué, c’est probablement que les chefs d’orchestre de ces arpèges harmonieux détiennent ce « je ne sais quoi » qui n’est autre que ce doigté, cet amour du détail et de la nuance empreints de dextérité et de poigne à gérer leur petit royaume d’une main de fer dans un « gant » de velours !

Lina SINNO

Il est vrai que nous sommes encore et toujours amputés d’un président de la République, que le dollar et les prix nous donnent le tournis, que les routes restent plongées dans l’obscurité la nuit, toujours est-il que l’une des admirables initiatives qui vient justement illuminer cette morosité ambiante n’est autre que le défi que vient de relever, en décembre dernier, la famille...