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Lifestyle - Célébration

La Journée mondiale du bonheur et du gai moineau

« Gai comme deux moineaux sur la même branche »... Et pour que, comme le dit cette chanson iconique, la joie trouve toujours sa place, même dans une planète tiraillée par les tensions, les grandes et les petites guerres, on célèbre aujourd’hui 20 mars La Journée mondiale du bonheur.

La Journée mondiale du bonheur et du gai moineau

Le bonheur du partage. Photo tirée de la page officielle des Nations Unies

Évoquer en ce moment beaux jours et sérénité dans un Liban au fond du gouffre serait comme parler de corde dans la maison d’un pendu. Alors qu’au pays du cèdre, c’est la bataille pour un minimum de survie, les Nations unies ont invité des personnes de tous âges à se joindre, le 20 mars, à la célébration de la Journée internationale du bonheur. Un rendez-vous important dans une planète plombée par l’angoisse, qui est à son paroxysme chez le peuple libanais. Cette journée, crée par l’Assemblée générale des Nations unies le 28 juin 2012 précise dans sa Résolution que: « La poursuite du bonheur est un objectif humain fondamental. Reconnaissant également la nécessité d’une approche plus inclusive, équitable et équilibrée de la croissance économique qui favorise le développement durable, l’éradication de la pauvreté, le bonheur et le bien-être de tous les peuples ». Dans ce contexte, les États et tous les organismes sont invités à observer la Journée mondiale du bonheur de manière appropriée, notamment par le biais d’activités éducationnelles et de sensibilisation du public

Se rendre heureux est un « devoir »

L’accent est également mis sur les grandes satisfactions que les petites choses de la vie peuvent procurer. Ce à quoi on ne pense pas habituellement, allant chercher le bonheur souvent beaucoup trop loin. Les suggestions proposées à ce sujet et qui peuvent améliorer l’existence commencent par partager par exemple, ce jour-là, un bon moment avec les amis et la famille, ou prendre le temps de noter et d’apprécier ce dont on doit être reconnaissant. Même de simples attentions peuvent rendre les gens plus heureux et plus épanouis. Sans oublier l’utilisation à bon escient des réseaux sociaux, un outil particulièrement puissant car il aide à partager et diffuser instantanément les activités, ainsi que la joie qu’elles peuvent apporter d’une manière universelle. Quelles que soient la gravité et l’aspect dramatique d’une situation, une approche optimiste peut, plus qu’on ne le croit, transmettre un message de soutien positif. Ainsi, pour La Journée internationale du bonheur en 2022, un smiley avait été projeté sur d’illustres bâtiment du monde entier dans le but de répandre le bonheur. Ce smiley n’était accompagné d’aucun message mais le design en disait long: la moitié supérieure de la célèbre physionomie était bleue et la moitié inférieure jaune, reproduisant ainsi le drapeau ukrainien. Cette initiative avait eu lieu au moment où la guerre russo-ukrainienne venait de débuter. Le design affichait non seulement l’espoir, mais la solidarité avec l’Ukraine et son témoignage souriant s’est manifesté à New York, Los Angeles, Londres, Berlin, Paris, Rio de Janeiro, Rome et Sydney. À l’origine de l’institution de cette fête désireuse de rapprocher les êtres au-delà des simples proches, deux philanthropes: Luis Gallardo, (fondateur de la World Happiness Foundation), et Jayme Illien. Ils ont d’abord créé un mouvement baptisé Happytalism. Pour sa part, Illien a mené une campagne aux Nations unies de 2006 à 2012 pour encourager et faire progresser cette notion du bonheur, du bien-être et de la démocratie. Il voulait que l’Assemblée générale de l’ONU pousse l’économie du bonheur dans le monde afin d’améliorer le développement économique de tous les pays. L’idée a été adoptée par l’Assemblée générale le 19 juillet 2011. Et c’est l’année suivante qu’a été proclamée la Journée du Bonheur. Pour rejoindre ce qu’André Gide avait clamé bien avant: « C’est un devoir que de se faire heureux ».

La journée des moineaux et de leur gazouillis

Simple coïncidence ou éternelle envie de toutes les créatures d’être bien dans leur peau et de sourire à la vie, le 20 mars est également le Jour du moineau et de son gai gazouillis car cet oiseau chéri par tous et considéré porte-bonheur est en train de voir sa population disparaître. La journée qui lui est dédiée a été lancée par Nature Forever Society en collaboration avec Eco-Sys Action Foundation. D’autres organisations nationales et internationales partent dans cette même direction. Les moineaux, auparavant très sociaux, s’arrêtaient sur les bords des fenêtres et on aimait les nourrir. Le mode de vie des humains et leur environnement ayant changé, ils ont dû suivre et hélas s’adapter. Plus de fenêtres pittoresques dans les grands immeubles pour qu’ils puissent s’y poser et des architectures souvent fermées. Ainsi, les activités humaines et l’expansion sont une raison majeure de leur déclin, précise un des nombreux sites qui évoquent leur célébration. Pour ces raisons, les moineaux ont été inclus dans l’UICN: Union internationale pour la conservation de la nature. Le moineau, symbole d’enchantement et de liberté, agit favorablement sur l’environnement. Au Japon, il symbolise les bons moments avec la famille et les amis. Guilleret et espiègle, il se fait l’écho de l’aspiration de la Journée mondiale du bonheur.


L’importance sociale du moineau. Photo tirée du compte Instagram sparrow day

Évoquer en ce moment beaux jours et sérénité dans un Liban au fond du gouffre serait comme parler de corde dans la maison d’un pendu. Alors qu’au pays du cèdre, c’est la bataille pour un minimum de survie, les Nations unies ont invité des personnes de tous âges à se joindre, le 20 mars, à la célébration de la Journée internationale du bonheur. Un rendez-vous important dans une...

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