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Économie - Restauration

Basterma Ohannès, un snack-charcuterie arménien, ouvre à Jounieh

Basterma Ohannès, un snack-charcuterie arménien, ouvre à Jounieh

Pour accueillir la clientèle, Basterma Ohannès compte une vingtaine de places assises dans un espace intérieur et sur une petite terrasse aménagée le long du trottoir. Photo DR

Les senteurs de manti et de kebab khashkhash imprégnaient déjà les rues du vieux souk de Jounieh (Kesrouan) dès l’ouverture l’été dernier du restaurant Ohannès. Quelques mois plus tard, fort de son succès, Avedis Ohannès-Haladjian, chef au style rock’n’roll, se lance dans un nouveau projet : un snack-charcuterie. Situé à quelques mètres du restaurant Ohannès, Basterma Ohannès ouvrira ses portes ce lundi. « Les clients peuvent venir acheter de la viande au kilo, le basterma (du bœuf séché) étant le produit phare de notre établissement. Nous proposons aussi du soujouk et des makanek. Dans le même temps, les passants qui ont une petite faim peuvent déguster un snack sur place », indique Arpie Haladjian, l’épouse d’Avedis Ohannès-Haladjian, également investie dans le commerce. Non loin du Lagon Ski Club, le snack-charcuterie est établi dans une vieille bâtisse « faite de pierres anciennes et qui donne un sentiment d’authenticité faisant écho à notre identité. Avec la viande séchée suspendue au plafond, nous nous sommes inspirés des charcuteries parisiennes. Nous puisons dans de vieilles traditions. Pour mener à bien notre projet, nous n’avons pas touché aux infrastructures principales mais avons tout de même réalisé quelques travaux », décrit-elle. Au total, l’ouverture de l’établissement a nécessité un investissement de 65 000 dollars. Quatre employés ont été engagés et le chef lui-même supervisera la confection des sandwiches les premières semaines après l’ouverture. Basterma Ohannès marque une nouvelle étape dans la success-story d’Avedis Ohannès-Haladjian. Cet amoureux de la viande avait d’abord posé pied au Qatar en 2015, en y ouvrant un restaurant. Mais dans les années qui suivent, il quitte le Golfe pour revenir au Liban, où il ouvre son premier restaurant Ohannès à Bauchriyé (Metn). La machine s’emballe et il lance deux nouveaux restaurants à Batroun (Liban-Nord) et à Jounieh donc. Mais Avedis Ohannès-Haladjian ne compte pas s’arrêter en si bon chemin : « Le concept de snack-charcuterie Basterma Ohannès va s’étendre. Nous ouvrirons un autre établissement à Batroun dans les prochains mois », confie l’épouse du chef.

Sur le pouce

Pour accueillir la clientèle, Basterma Ohannès compte une vingtaine de places assises dans un espace intérieur et sur une petite terrasse aménagée le long du trottoir. Au menu, les sandwiches à la viande sont rois. Ils sont préparés avec la recette qui a fait le succès d’Ohannès : des saveurs arméniennes aux influences moyen-orientales. « Nous proposons des sandwiches au basterma, au soujouk, mais aussi au chich tawouk. Notre snack nous permettra de cibler plus de clients. Certains passants n’ont pas le temps de s’asseoir au restaurant Ohannès, alors ils pourront désormais profiter d’un sandwich à déguster sur le pouce. Et puis nous savons qu’il existe des amateurs de cuisine arménienne qui n’ont tout simplement pas les moyens de s’offrir un restaurant. Avec ce snack, ils pourront déguster des mets traditionnels à bas prix », souligne Arpie Haladjian. Le ticket moyen pour un sandwich s’élève à cinq dollars. Pour les clients désireux d’acheter de la viande, le prix pour du soujouk est de 14 dollars le kilogramme. Il atteint les 25 dollars le kilo pour du basterma.

Cet article, réalisé dans le cadre d’un partenariat avec Hodema Consulting Services, n’a pas de vocation promotionnelle.

Les senteurs de manti et de kebab khashkhash imprégnaient déjà les rues du vieux souk de Jounieh (Kesrouan) dès l’ouverture l’été dernier du restaurant Ohannès. Quelques mois plus tard, fort de son succès, Avedis Ohannès-Haladjian, chef au style rock’n’roll, se lance dans un nouveau projet : un snack-charcuterie. Situé à quelques mètres du restaurant Ohannès, Basterma...

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