Quatre ressortissants africains meurent dans l'incendie d'un immeuble résidentiel près de Beyrouth

Un incendie dans un immeuble habité par des ressortissants africains à Sed el-Bauchrieh, dans le Metn près de Beyrouth, a fait au moins quatre morts et trois blessés samedi, a affirmé à L'Orient-Le Jour un porte-parole de la Croix-Rouge libanaise (CRL). Si les causes de l'incident demeurent inconnues, plusieurs versions des faits indiquent qu'il aurait eu lieu sur fond de dispute entre les locataires. 

Selon la CRL, trois corps sans vie ont été retrouvés sur le lieu du drame, alors qu'une quatrième victime a succombé à ses blessures après avoir été transférée à un hôpital de la région.

Trois autres personnes souffrant de graves brûlures ont été hospitalisées dans les établissements sanitaires de Saint-Joseph, à Dora, Arz, à Zalka, et Geitaoui, à Achrafieh.

Ces chiffres ont été confirmés par la Défense civile, qui a éteint les flammes. 

"Disputes futiles"
Joint par notre publication, le propriétaire de l'immeuble, le Dr Paul Rabil, a affirmé que les locataires, des Nigérians, s'y sont installés au cours des six derniers mois. "Des disputes éclatent souvent entre eux pour des raisons futiles", explique-t-il, affirmant avoir demandé aux locataires de cinq de ses appartements de quitter les lieux dernièrement, alors que trois autres sont toujours occupés par des personnes "travaillant à temps partiel", selon lui.

Pour sa part, le président de la municipalité de la banlieue de Jdeidé, Antoine Gebara, a précisé que les personnes vivant dans l'immeuble ont "mauvaise réputation selon des informations qui circulent dans la localité". "Une dispute aurait éclaté entre les locataires d'un appartement, probablement ivres, et aurait dégénéré par la suite en violences", a-t-il ajouté.

Five Sierra Leoneans die in residential fire near Beirut